Le président-Directeur Général (PDG) du Groupe Benamor a été investi d'une mission importante qui est d'accompagner des femmes chef de PME pour aller vers l'export. M. Laid Benamor devient ainsi le premier mentor algérien choisi pour aider, assister et à accompagner de petites et moyennes entreprises pour développer leur potentiel à l'export. C'était en marge des travaux, lundi dernier à Annaba, d'un séminaire ayant eu pour thème «La promotion des exportations de produits nationaux hors hydrocarbures». Dans un discours prononcé à cette occasion, M. Benamor a expliqué que sa mission est «d'aider des femmes chefs d'entreprises à exporter leurs produits». Concrètement parlant il s'agira, selon lui, de choisir «trois ou quatre femmes chefs d'entreprises pour les emmener avec nous lors de notre prochaine exposition à l'étranger pour qu'elles puissent apprendre le métier d'exporter, s'imprégner et connaitre les marchés étrangers». Les produits concernés par la promotion à l'exportation sont ceux du terroir à l'exemple du miel, du Smen, du fromage et du beurre, a-t-il encore précisé.Ce patron dont le groupe qu'il dirige est l'un des plus grands exportateurs des produits hors hydrocarbures, apprendra aux chefs d'entreprises choisies les techniques nécessaires et le savoir-faire dans le domaine de l'exportation. Une tâche qui n'est pas du tout facile au tout début et qui a besoin d'expérience mais surtout d'un sérieux sans faille, qui englobe à la fois un produit de qualité à fournir et une pérennité de l'opération. M. Benamor n'a pas manqué d'appeler les opérateurs et artisans «à se constituer en groupements d'intérêt par branches d'activités pour réussir à placer leurs produits ou autres marchandises sur les marchés internationaux». Pour sa part, Mme Yasmina Taya, présidente de l'association algérienne des femmes chefs d'entreprises (SEVE) a qualifié le rôle du mentor de «levier du développement local en mesure de contribuer à une parfaite connaissance du potentiel des ressources et du savoir faire locaux et nationaux et à mettre en place une stratégie de développement par rapport à la réalité économique et à certains enjeux».Pour elle, les mécanismes d'aide à la création d'entreprise (ANSEJ, CNAC, ANGEM) ont beaucoup contribué à «la promotion et l'amélioration de l'entreprenariat dans le pays». Et de ne pas caché son sentiment profond que «nombreuses entreprises algériennes sont dotées de grandes capacités à investir les marches internationaux en partenariat avec le Centre international du commerce (CIC) du ministère du Commerce et les associations professionnelles». Cette initiative pourra contribuer à développer les exportations hors hydrocarbures qui représentent moins de 2% des exportations globales de l'Algérie, la part du lion étant réservée aux hydrocarbures B. A.