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Les clients dénoncent le dédain du personnel d'Air Algérie
Troisième jour de grève à l'aéroport d'Alger
Publié dans La Tribune le 14 - 07 - 2011


Photo : Sahel
Par Samir Azzoug
Troisième jour de cacophonie à l'aéroport international d'Alger. La grève illimitée amorcée lundi par le personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie nationale Air Algérie se poursuivait encore hier. Des centaines de voyageurs avachis, usés, las, encombraient le hall de l'aéroport Houari-Boumediène. Les places assises de la salle d'attente prises d'assaut, les clients de la compagnie aérienne publique s'ingéniaient à trouver la posture à même de faire reposer leurs articulations. Pas évident dans un espace plein de monde. Les chariots sont utilisés comme porte-bagages et soulage-fourbures. Une longue chaîne d'une centaine de personnes alternant avec des chariots, divise le hall central en deux parties. «On attend le vol de Montréal, il paraît qu'il y a un avion qui partira. Mais on n'en sait pas plus. Alors, on fait la queue», se désole un voyageur en tête de la file qui dit s'être «placé» depuis le petit matin. Les tableaux d'affichage continuaient d'afficher de nombreux «retards» sur les vols de la compagnie. Le suspense mêlé à l'exaspération se lit sur les visages des personnes dont les regards restent figés sur les écrans en espérant avoir plus d'informations sur leur sort. Car du côté de la compagnie, point de salut. «Nous sommes livrés à nous-mêmes. Personne ne s'occupe de nous. Le seul mot qui est censé nous rassurer est : patientez, en va vous trouver un vol. Mais en réalité, ils nous tournent en bourrique», s'exclame un jeune homme.
Rassemblées à l'entrée des bureaux de la compagnie Air Algérie, situés au premier étage de l'aéroport, une dizaine de femmes tapent des mains et des pieds sur les portes vitrées. «Nous voulons un responsable. Nous voulons partir aujourd'hui», crient-elles. Restée enfermée un bon moment, une hôtesse se présente pour calmer l'ire de ces dames, accompagnée par celui qu'elle présente comme «le maître à bord». «C'est lui le chef», lance l'hôtesse. Après avoir écouté les doléances des clientes mécontentes, l'homme fait mine de parler au téléphone. «Allo, Yacine ! On leur règle leur problème. Ils embarqueront tout à l'heure». Ce geste alimente encore davantage la colère des contestataires. «Nous ne sommes pas des gamines. Faut pas nous prendre pour des imbéciles non plus», hurlent-elles. La plupart de ces clientes attendent un vol pour Istanbul prévu la veille. «L'hôtesse nous a traitées de trabendistes parce que nous allons en Turquie. Vous avez vu le mépris avec lequel ils nous traitent ?», s'offusque une dame qui se dit maître-assistante dans une université en Algérie. Et une autre de renchérir : «Nous avons dormi dans des conditions effroyables. La nourriture qu'on nous a servie est infecte. Nous avons fait des sacrifices toute l'année pour pouvoir aller en voyage avec mes enfants, pour à la fin être humiliés de cette façon !», s'écrie-t-elle. Du comportement pour le moins discourtois du personnel de la compagnie, les clients en parlent, ahuris. «Un agent nous a insultés. En insistant pour avoir des informations ou voir un responsable, il nous a traités de tous les noms. Des propos que j'ai même honte de répéter. Ce n'est pas normal. Et ces gens veulent des salaires de même niveau que les compagnies internationales ! Qu'ils travaillent d'abord et respectent leurs clients, comme font les autres compagnies, ensuite qu'ils revendiquent ce qu'ils veulent», peste un quadragénaire qui attend depuis «trois jours» le vol pour Barcelone. L'ambiance à l'aéroport d'Alger était encore tendue entre clients de la compagnie Air Algérie et ses employés. Cette dernière qui tente de palier à la défection des vols par l'affrètement ou le transport par voie maritime, n'arrive pas à absorber l'ire des voyageurs. Le comportement du personnel de la compagnie au niveau de l'aéroport n'est pas pour apaiser les esprits. Le mépris des uns et l'agressivité des autres risquent de donner à l'image de la compagnie un coup encore plus dur que la grève elle-même.


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