Un nouveau cadre juridique, qui devra régir le commerce de gros des fruits et légumes, est à l'étude au niveau du gouvernement afin de mieux organiser cette activité. C'est ce qu'a annoncé hier le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada. «Il y a un vide juridique qui caractérise le commerce de gros des fruits et légumes. Nous avons transmis le mois dernier au secrétariat général du gouvernement un projet de décret exécutif fixant les modalités de gestion, d'organisation et de fonctionnement du marché de gros de fruits et légumes», a déclaré le ministre à la presse, en marge de sa visite à deux marchés de gros de la banlieue est d'Alger, à la veille du mois de Ramadhan. Ce texte vise à fixer «avec précision la nature et le fonctionnement de ces espaces commerciaux ainsi que les devoirs des intervenants, afin que les pouvoirs publics puissent se doter de moyens adéquats à même de réguler, de suivre et d'accompagner ces activités commerciales», a précisé M. Benbada. Selon ce projet de décret, dont des copies ont été distribuées à la presse lors de la visite, il est prévu une série de mesures visant à harmoniser le fonctionnement de ces marchés. Au chapitre des modalités d'organisation et de fonctionnement du marché de gros, il est souligné que toute opération de vente doit obligatoirement faire l'objet d'une facturation et qu'un exemplaire de la facture soit remis à l'acheteur ou son préposé.