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La jeunesse algérienne racontée par les jeunes eux-mêmes
Soirée de courts-métrages à la Cinémathèque algérienne à Alger
Publié dans La Tribune le 04 - 08 - 2011

Qui mieux que les jeunes peut raconter la jeunesse ? C'est ce qu'ont fait trois jeunes cinéastes au talent prometteur en réalisant trois courts-métrages, diffusés dans la soirée du mardi au mercredi à la Cinémathèque algérienne d'Alger. Avec «El-Mataha», «RDV» et «L'essoufflement», les trois jeunes cinéastes et réalisateurs Larabi Ahmed Nazim, Nassim Boumaiza et Souad Touibi, ont su résumer le quotidien d'une jeunesse algérienne à la recherche d'une place au soleil et d'une identité en rupture avec ce qui a cours actuellement. Les trois courts-métrages, réalisés avec peu de moyens financiers et techniques, d'où certaines imperfections constatées dans le produit final, sont l'expression d'un malaise qui touche la jeunesse algérienne dans son ensemble. «El-Mataha» relate le dur et difficile quotidien d'un jeune diplômé à la recherche d'un emploi stable pour pouvoir fonder un foyer et venir en aide à sa mère alitée et presque mourante. «El-Mataha», signé Larabi Ahmed Nazim. Ce jeune cinéaste d'à peine 28 ans, a mis en scène les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes universitaires d'aujourd'hui qui, pour trouver un premier emploi, doivent verser des pots-de-vin,
avoir des appuis au sein des administrations, etc. ? Dégoûté, désespéré et perdu, il plonge dans l'incertitude qui le mènera vers des chemins et un destin inconnus. Entre céder à son désespoir et continuer la bataille pour avoir une place dans la société, le jeune diplômé choisi de lutter mais la réalité de la rue n'est pas celle qu'il imagine et il doit se rendre à l'évidence qu'il n'est pas le seul à subir l'injustice du monde moderne. Des jeunes comme lui, plein d'espoir et de joie de vivre, vivent le même dramatique quotidien que lui, parfois pire pour beaucoup d'entre eux. Face à la déception qui les consume à petit feu, ces jeunes versent dans la consommation et la vente de drogue, le vol à la sauvette et la prostitution, des fléaux auxquels le monde moderne peine à faire face. Le court-métrage de Larabi Nazim s'achève par une scène montrant ce jeune diplômé se jetant à la mer. un geste que l'on peut qualifier d'ultime sursaut de dignité de ceux qui partent dans des barques dans l'espoir d'un avenir meilleur. Cet exil forcé qui réussit à certain d'entre eux ne fait pas le bonheur de tout le monde. C'est à travers le court-métrage «L'essoufflement», de Souad Touibi, que cette idée a été superbement développée. La présence d'une femme sur le bord de mer qui joue avec une pierre, sur laquelle est dessiné le visage d'un homme, est l'illustration de cette absence de l'être cher, parti on ne sait où. Le troisième et dernier court-métrage
a été produit par Nassim Boumaiza et s'est intéressé à la génération internet, à la drague du jeune algérien sur la toile. Nassim Boumaiza a abordé cette thématique d'un ton comique même si l'histoire de Djimmy, l'acteur principal de ce court-métrage, finit par le départ avec un autre homme de celle qu'il avait draguée sur Facebook. En résumé, les trois jeunes scénaristes ont puisé dans la réalité du quotidien pour parler des jeunes dont eux-mêmes font partie. Et ils méritent bien d'être aidés et encouragés.
L. M.


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