La volatilité des prix des produits agricoles devrait se poursuivre La volatilité des prix des produits agricoles devrait rester élevée et il faudra aux agriculteurs des systèmes globaux de gestion des risques à même de répondre au mieux à leurs besoins, a prévenu, hier, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Dans son rapport de Politiques agricoles : suivi et évaluation 2011 l'organisation «estime que la hausse de la demande mondiale de produits alimentaires, l'augmentation des prix, la volatilité croissante des marchés et les pressions de plus en plus fortes sur les ressources plaident pour une remise en question du statu quo». Tout en relevant que la hausse des cours agricoles crée des possibilités pour les agriculteurs, l'OCDE affirme cependant que le niveau élevé et la volatilité des prix alimentaires ont des conséquences particulièrement graves pour les pauvres de la planète, qui consacrent une forte proportion de leur revenu disponible à l'alimentation. L'Organisation recommande, dans son rapport des filets de sécurité plus efficaces qui pourraient, selon elle, aider à répondre aux besoins immédiats de cette catégorie de consommateurs, accompagnés de politiques propices à l'accroissement de la productivité agricole et de la résilience à long terme qui apporteront une solution sur la durée. Le FMI va maintenir à zéro, ou non loin, le taux des prêts aux pays pauvres La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a affirmé mercredi que l'institution allait maintenir «à zéro ou près de zéro» les taux d'intérêts de ses prêts aux Etats membres les plus pauvres en 2012. Le Fonds avait décidé en juillet 2009, pour la première fois de son histoire, d'annuler jusqu'à fin 2011 les intérêts dus par les Etats membres les plus pauvres, soit potentiellement près de 80 d'entre eux. Le FMI est «en voie de maintenir ces taux à zéro ou près de zéro l'année prochaine», a indiqué Mme Lagarde lors d'un discours au siège de l'institution, à Washington. Le conseil d'administration doit cependant décider, d'ici à la fin d'année, s'il prolonge ou non cette disposition en 2012. La direction du FMI n'a donné jusqu'ici aucune indication sur ce qu'elle allait recommander, et les Etats membres représentés à ce conseil ne se sont pas exprimés sur la question. «Nous devons tous jouer notre rôle. Et si nous le faisons, je pense que les pays à bas revenus seront en mesure de traverser cette nouvelle phase de la crise», a affirmé Mme Lagarde.