Synthèse de Rabah Iguer Une dizaine d'entreprises écossaises du secteur de l'énergie et de la formation effectueront une mission de prospection des opportunités d'affaires en Algérie (2-6 octobre), a annoncé hier à Londres, Abdelhadi Fawzi, directeur de la Scottish Development International (SDI) pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. «C'est la deuxième visite en Algérie organisée par cet organisme après celle effectuée en 2006», a précisé la même source à l'APS. «Les Ecossais veulent investir dans le marché algérien de l'énergie, considéré comme un marché prometteur dans la région», a souligne le responsable de cette institution chargée de la promotion du partenariat entre l'Ecosse et l'étranger. Le volet de la formation est largement représenté au sein de la délégation. Des entreprises du secteur de l'énergie, comme Aberdeen Drilling School feront partie de cette mission. «En Ecosse, les hommes d'affaires souhaitent que le partenariat avec l'Algérie aille de l'avant, particulièrement dans le domaine du transfert de technologie», a-t-il encore ajouté. Le marché algérien de l'énergie capte l'attention des grandes firmes pétrolières et gazières de l'Ecosse, qui accordent une importance particulière aux perspectives de partenariat dans ce secteur. «Cette visite reflète l'importance croissante qu'accordent les hommes d'affaires écossais à l'Algérie en tant que partenaire économique dans le secteur de l'énergie», a-t-il souligné. Au cours de leur séjour, les entrepreneurs écossais s'entretiendront avec les représentants des ministères de l'Energie et des Mines ; de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement ; de l'Enseignement supérieur ainsi qu'avec des responsables de Sonatrach et d'autres entreprises du secteur. Les participants aux 15es journées internationales de thermique, organisées à l'université de Tlemcen, du 24 au 26 septembre, ont recommandé lundi au terme de leurs travaux «d'orienter davantage la recherche vers la thermique et vers les énergies renouvelables qui constituent essentiellement les énergies du futur». Les séminaristes ont, par ailleurs, souligné l'importance de l'aspect expérimentation en optant pour des plans de développement à même d'offrir les équipements adéquats nécessaires à l'application des résultats de recherche, afin d'éviter les simulations numériques comme c'est le cas actuellement dans différents laboratoires. Les participants à ces 15es JITH ont également recommandé de renforcer les collaborations avec les universités et laboratoires des pays membres des JITH comme la France, la Tunisie, le Maroc et le Soudan. La formation doctorale doit être également placée sous la tutelle de divers établissements, afin de permettre aux doctorants de travailler en réseau (laboratoires, centres de recherche, universités,...), ont-ils encore suggéré. Le comité scientifique de ces 15es JITH a attribué quatre prix d'encouragement à des jeunes doctorants participant à cette rencontre pour la «qualité» et le «haut» niveau de leurs recherches. Les prix ont été décernés respectivement à Mlle Sanaa Bannour de Tunisie, Mme Samira Chader du Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah (Alger), Mme Ghellai Nacera, de l'université de Tlemcen, et M. Abdellatif Merabtine, jeune chercheur algérien établi à l'étranger. Les 16es JITH seront organisées dans deux ans au Maroc, soit à l'université de Marrakech ou celle de Oujda, ont annoncé les organisateurs. Les 15es journées internationales de thermique, visant la promotion des échanges entre les chercheurs des deux rives de la Méditerranée dans le domaine des énergies renouvelables et l'évaluation de la recherche, ont permis la présentation de six conférences plénières, 24 communications orales et plus de 170 communications posters, a indiqué le président du comité d'organisation, le professeur Benyoucef Boumediène.