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Pour une écriture de l'Histoire sans calculs politiciens, sans «guerre des mémoires» Edwy Plenel dénonce la censure et les visées politiciennes du pouvoir français
Photo : M. Hacène Par Fodhil Belloul Le passage d'Edwy Plenel, cofondateur du site d'information Mediapart et ancien directeur de la rédaction du quotidien français Le Monde, au 16e Salon international du livre d'Alger, samedi dernier, n'est pas passé inaperçu. Et pour cause, le journaliste, qui a fait son lycée à Alger, a inscrit sa conférence dans un contexte historique particulier, celui de la célébration de «plusieurs cinquantenaires», à savoir ceux des indépendances africaines et de la manifestation organisée par le FLN le 17 Octobre 1961, à Paris, atrocement réprimée. La répression des manifestants algériens sous la préfecture de Maurice Papon, sera qualifiée, par M. Plenel, «de plus grand massacre ouvrier depuis la commune de Paris». C'est dans ce sens qu'il appellera de ses vœux à une écriture de l'Histoire débarrassée des calculs politiciens, non pas une «guerre des mémoires», mais avec un souci de vérité placé au-dessus des prétentions électorales. La censure qui ne dit pas son nom, dont est victime Jacques Panijel, réalisateur du film «Octobre à Paris», qu'Edwy Plenel, citera, en exemple, est à ce propos, révélatrice de la position française quant à son histoire coloniale.