Photo : Riad Par Moumene Belghoul En juin 2012, c'est-à-dire dans huit mois, l'équipe nationale de football entamera la phase des éliminatoires pour le Mondial brésilien. Après avoir pris part à l'édition 2010 en Afrique du Sud avec toute la symbolique s'y rattachant - c'était le premier mondial en terre d'Afrique depuis le lancement de la Coupe du monde en 1930-, l'Algérie n'entend pas rater le prochain rendez-vous qui pointe déjà du nez. L'édition de 2014 se déroulera au pays de la samba et du football. Pour l'Algérie qui a renoué avec le bonheur de la Coupe du monde, vingt-quatre ans après une disette qui n'a que trop duré pour un pays passionné par le sport roi, le faux pas n'est plus permis. Le 30 juillet 2011 à Rio de Janeiro, le tirage au sort des qualifications pour la Coupe du monde 2014 a levé un coin de voile sur le déroulement de la compétition dans la zone Afrique, celle qui concerne notre onze national. Un tour préliminaire mettra aux prises 24 pays, les mal classés sur l'échelle de la FIFA, qui devraient s'affronter en opposition directe, en matchs aller-retour. Les 12 vainqueurs des préliminaires rejoindront, au 2e tour, 28 autres nations et seront répartis en 10 poules de quatre équipes qui se rencontreront en mini-championnat. Seul le premier de chacun des groupes, soit 10 prétendants, sera directement qualifié pour le 3e tour. A ce niveau de la compétition est prévu un tirage au sort pour cette ultime étape qui devrait déterminer cinq oppositions, en aller-retour, dont les vainqueurs représenteront l'Afrique à la phase finale de la Coupe du monde Brésil-2014. Le sort a versé la sélection algérienne dans le groupe H, en compagnie du Mali, du Bénin et du vainqueur de l'opposition Erythrée-Rwanda. Une double confrontation qui aura lieu les 11 et 15 novembre 2011.Pour l'Algérie, décrocher un des cinq tickets mis en jeu pour le Continent est un objectif majeur. «Ma mission est de qualifier l'Algérie à la Coupe d'Afrique des nations et au Mondial 2014», a assuré le nouveau sélectionneur des Verts Vahid Hallilhodzic, dès son arrivé à Alger. Celui qui a qualifié la Côte d'Ivoire au Mondial sud-africain avant d'être victime d'une désastreuse CAN-2010 ratant de ce fait la phase finale, est conscient de la mission qui l'attend. L'ironie du sort a fait en sorte que le Bosnien devienne le patron de l'équipe qui a été à l'origine de son éviction de son poste à la tête des Eléphants. La défaite de la Côte d'Ivoire face à l'Algérie en cette demi-finale de la CAN angolaise, véritable examen pré-mondial, est encore dans les mémoires. Avantage incontestable, Hallilhodzic, le nouveau patron du onze national, bénéficie d'un laps de temps de préparation appréciable. L'élimination de la CAN 2012, passée la déconvenue, permet, à quelque chose malheur est bon, au sélectionneur national de travailler au long terme, sans pression, déchargé de l'obligation de résultat. Les dernières rencontres officielles, sans grand enjeu pour l'Algérie, sont devenues de véritables matchs de préparation pour les échéances futures dont la plus importante des compétitions : la prestigieuse Coupe du monde 2014 au Brésil
