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Le sport scolaire, l'autre parent pauvre
Acteur principal dans la promotion et la dynamisation du mouvement sportif
Publié dans La Tribune le 20 - 11 - 2011


Photo : S. Zoheir
Par Yanis Bouarfa
Les bons résultats de l'Algérie enregistrés dans les années 1970 et début 1980 ne sont pas le fruit du hasard. Cela témoignait de la bonne santé du sport scolaire. C'était le temps de la Fassu, des lundis sportifs programmés dans les emplois du temps des élèves et encadrés par des enseignants d'EPS motivés à souhait. Les élèves se rendaient avec plaisir au stade pour disputer les tournois interlycées. Même la presse de l'époque prenait du plaisir à couvrir les matches que les élèves n'auraient pas ratés pour tout l'or du monde.Depuis deux décennies, le sport scolaire se meurt dans l'indifférence la plus totale. Tous les dispositifs réglementaires (lois, arrêtés, circulaires) visant à promouvoir – sur papier – l'éducation physique et sportive sont restés lettre morte. Les dispenses de complaisance, le déficit en encadrement – même s'il est formé annuellement par des instituts spécialisés – sont autant d'éléments qui viennent aggraver la situation d'une discipline déjà malmenée. Il est temps que le sport scolaire, les disciplines collectives surtout, retrouve ses lettres de noblesse. Ces périodes fastes où l'Algérie dominait le continent. L'équipe nationale de handball, articulièrement, était présente à tous les rendez-vous continentaux et planétaires. Le renouvellement des structures sportives des sports collectifs n'a pas donné les résultats escomptés. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, tente tant bien que mal de mettre fin à une situation qui n'a que trop duré au sein de disciplines qui étaient prédestinées à un meilleur avenir. Depuis dix ans, les sportifs algériens peinent à retrouver les sommets et les filles calent au pied des podiums. Ainsi, la réunion à laquelle le ministre de la Jeunesse et des Sports a convié les responsables et les présidents de club a abouti à un mémorandum. Divers points ont été soulevés. Et aux représentants des universités, des lycées et autres structures scolaires de brosser un tableau de leurs disciplines. Et le plus urgent à réparer, c'est la formation. La clef de la renaissance. «On n'a pas de bons joueurs», décrètent les professeurs d'EPS. «La formation n'existe plus, il n'y a plus de spectacle. On a tué la petite catégorie», indiquent le collectif des entraîneurs et professeurs d'éducation. Les clubs tout comme les lycées et les CEM cherchent les résultats précoces au détriment de la formation. Donc, pour sortir du marasme, il faut une réorganisation de l'administration. Les championnats scolaires ne sont pas réguliers et leur organisation ne correspond pas à la visée des clubs surtout pourvoyeurs des lycées et CEM. Pour rappel, les rencontres des responsables des clubs avec le ministre de la Jeunesse et des Sports s'inscrivent dans le cadre de l'analyse de la situation par les dirigeants sportifs pour l'élaboration d'un plan de développement du sport scolaire. Et cela passe nécessairement par une reconstruction du sport scolaire en général et national en particulier. Ceux qui oeuvrent pour la renaissance du sport en Algérie ne lésinent pas sur le temps et les moyens. Après un tour chez les ligues scolaires et universitaires, le MJS a pris les mesures nécessaires pour la redynamisation de ce secteur.
L'avenir du sport de haut niveau passe par l'école
Dans une conférence nationale consacrée à la redynamisation du sport scolaire, qui s'est tenue au mois de juillet à Sétif, en présence d'El Hachemi Djiar et Boubekeur Benbouzid, respectivement ministre de la Jeunesse et des Sports et ministre de l'Education nationale, ainsi que l'ensemble des directeurs de wilaya des deux secteurs, le président et une délégation de la Fédération nationale des associations de parents d'élèves, des directeurs centraux, les inspecteurs, des cadres et autres partenaires, El Hachemi Djiar n'a pas manqué de souligner la volonté partagée par les deux secteurs dans la réalisation des grands objectifs assignés au sport, partie intégrante de l'action éducative en raison de l'impact de ses fonctions et de ses valeurs, rappelant dans ce contexte que l'avenir de la pratique sportive de haut niveau passe indéniablement par l'école, qui renferme un tiers de la population du pays et qui constitue un véritable réservoir de jeunes talents. Le ministre de la Jeunesse et des Sports qui situera le sport scolaire comme étant un élément fondamental de la réforme du système éducatif citera l'exemple frappant du nombre de dispensés, l'impact que doit apporter chacun, notamment les parents d'élèves, dans le changement des mentalités. Il ajoutera que le sport est un élément de stabilité de la société et constitue un moyen d'intégration morale et civique, dans une école qui est le seul espace important où se développe la pratique sportive. Dans une vision d'avenir, fondée sur le travail et la rigueur, M. Djiar dira, en citant les Jeux olympiques, que 2020 est proche et que l'élite de cette échéance se prépare dès à présent, relevant l'impact attendu de ces classes sport-études qui de 217 sont passées à 400, accueillant plus de 12 000 élèves. Un chiffre qu'il jugera encore insuffisant et exhortera les responsables concernés à élargir cette pratique et à l'inscrire dans une stratégie qui passe aussi par les lycées et CEM sportifs, félicitant au passage l'œuvre déployée par la FASS qui pour la première fois a bénéficié d'une subvention de cinq milliards de centimes. Les contraintes, M. Djiar ne manquera pas d'en parler, soulignant les questions liées à l'encadrement et à la nécessité de faire évoluer la formation de courte durée, les problèmes bureaucratiques, l'action dévolue aux associations des parents d'élèves, la place constante du dialogue et de la concertation entre tous les partenaires concernés. «Si nous voulons devenir une grande nation sportive, il faut que tout le monde s'implique, travaille main dans la main dans un partenariat prolifique», devait-il dire, avant de se pencher sur la mise à niveau des programmes pédagogiques ainsi que la rationalisation et la polarisation de cette pratique au niveau des wilayas.Le développement de la compétition à tracer un système adapté, l'élargissement du nombre de structures d'accueil et la tenue en plus de l'édition nationale de deux séminaires régionaux consacrés au volet «classes sport-études» seront autant d'éléments développés par le ministre pour ce projet d'intérêt national. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, abondant dans le même sens, milite pour une œuvre commune. Il soulignera d'emblée sa disponibilité à renforcer cette démarche et à mettre, si la nécessité l'impose, autant d'autres établissements pour couronner de succès cette stratégie complémentaire. Il fera savoir que plus de huit millions d'enfants sont dans les écoles, encadrés par 550 000 fonctionnaires dans 25 000 établissements. Une population, ajoutera-t-il, qui représente 40%, attestant de ce fait de l'intérêt particulier qui doit être accordé à cette frange de la population qui est l'avenir de l'Algérie.


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