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«Nous sommes un parti démocratique gorgé de valeurs de la révolution algérienne» Le Front national pour les libertés tient son congrès constitutif à Oran
Photo : Riad De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Le Front national pour les libertés FNL a tenu, samedi matin, à Oran, son congrès constitutif conformément aux dispositions de la loi régissant les partis politiques. Pas moins de 46 wilayas étaient représentées au conclave constitutif de cette nouvelle formation politique, qui n'a pas encore reçu son agrément. Pour rappel, les membres fondateurs de ce nouveau sigle politique, qui vient enrichir le paysage politique algérien, ont déposé le dossier d'agrément le 11septembre 2011 au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. «Nous avons répondu à tous les critères exigés par la loi dans la constitution du parti et dans le dépôt du dossier d'agrément. Cela fait 70 jours que nous avons procédé au dépôt du dossier. Selon les termes de la loi, si dans les 60 jours aucune notification de refus n'est adressée aux concernés, cela veut dire que notre formation est légale», notera Mohamed Zerrouki, président du FNL avant de renchérir : «Cela prouve que les responsables politiques algériens ont de bonnes intentions, et qu'ils respectent les engagements de changement et d'ouverture démocratiques.» Au sujet des orientations politiques et idéologiques empruntées par ce nouveau parti politique, les membres fondateurs nous confient que «le FNL est un parti démocratique qui défendra les libertés fondamentales du citoyen dans le respect des valeurs algériennes dans toute leur étendue : historique, identitaire et idéologique», notera Mohamed Zerrouki, avant d'ajouter : «Le parti est ouvert à toutes les sensibilités dans le respect des statuts fondamentaux du parti.» De son côté, l'un des membres fondateurs de ce nouveau parti – un docteur membre de l'APW d'Alger sous le drapeau du FNA – estimera : «Le FNL est une formation politique démocratique dont le programme est inspiré des valeurs de la révolution de Novembre 54, sans compter les valeurs qui font l'héritage séculaire des Algériens dans leur triple dimension : l'arabité, l'amazighité et l'islamité.» Revenant sur les péripéties de la polémique qui subsiste entre l'Algérie et le France au sujet de la reconnaissance de cette dernière de ses crimes et atrocités commises en Algérie, le n°1 du FNL estimera : «Nous n'avons pas besoin d'indemnité ni d'argent. Ce que nous demandons au berceau des droits de l'Homme, c'est une reconnaissance morale et historique de sa responsabilité dans ce qui s'est passé : atrocités et génocide commis contre le peuple algérien. «Un pardon officiel suffira», notera M. Zerrouki qui est, rappelons-le, un fils de chahid et un ancien membre du bureau national du FNA de Moussa Touati. D'ailleurs sur ce registre, les membres fondateurs du FNL affirment que 12 députés de ce parti ont formulé le vœu de rallier les rangs de cette nouvelle formation, mais un refus leur a été signifié. «Ils viennent pour se relancer dans leur mandature. Nous leur avons expliqué que toutes nos têtes de liste seront nouvelles. Ce qu'ils ont refusé», notera Zerrouki. Dans une prochaine étape, les membres fondateurs devront procéder à la constitution de commission de structuration du parti à travers les communes et les wilayas. Cela avant de tenir le congrès qui élira la direction nationale et les structures du parti. «Ce sera vers la fin de l'année en cours, soit au début de l'année 2012. Tout dépendra des démarches avec le ministère de l'Intérieur», notera notre interlocuteur.