Photo : Riad Par Karima Mokrani Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) se prépare pour une réunion, dans les jours à venir, avec la Direction générale de la Fonction publique (DGFP) pour la révision de certains articles contenus dans les nouveaux statuts particuliers des différents corps (Collectivités locales, Education nationale, Enseignement supérieur, Santé…). «Nous avons attendu que tous les statuts de la Fonction publique soient promulgués pour que nous interpellions officiellement la DGFP sur les lacunes constatées par les différents corps. Nous avons eu une réunion avec ses représentants, il y a à peine deux semaines. Ils nous ont donné l'accord de principe pour procéder à la révision des parties remises en cause dans ces statuts-là», a indiqué hier Belkacem Felfoul, le premier responsable du syndicat autonome, lors d'une conférence de presse tenue au siège du syndicat à Alger. En préparation donc de cette réunion, des recommandations ont été données aux fédérations pour faire leur bilan et leurs propositions à soumettre au secrétariat général du syndicat et ce dernier, à son tour, les remettra à la DGFP. Le SNAPAP insiste sur sa demande d'harmonisation des indemnités pour tous les corps et toutes les catégories : «Nous demandons une révision de 40% pour toutes les catégories.» Avant cela, le régime indemnitaire se situait entre 0 et 25% pour les catégories de 1 à 10 et entre 25% et 40% pour celles situés entre la 11 et la 17. Autre revendication sur laquelle insiste le SNAPAP, favoriser la promotion de carrière pour tous les corps : «Certains corps sont bloqués par les nouveaux statuts. Ces derniers qui empêchent toute avancée dans la carrière… Il n'est pas normal qu'un technicien supérieur reste tel durant 20 et 30 années de travail.» Encore une fois, l'organisation de Belkacem Felfoul réitère sa revendication portant sur l'abrogation de l'article 87 bis, et surtout à faire partie de la commission installée pour ce faire. Tout comme elle insiste sur son droit de faire partie de toutes les caisses (CNAS, CNR, CNAC, FNPOS...) où seule l'UGTA a jusqu'à présent le pouvoir de décision et d'exécution.