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L'offre de la semence pré-base encore insuffisante
Alors que la production nationale de pomme de terre ne cesse d'augmenter
Publié dans La Tribune le 28 - 11 - 2011


Photo :S. Zoheir
Par Ziad Abdelhadi
L'objectif que s'est assigné le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) d'atteindre un niveau de production de pomme de terre de 4 millions de tonnes à l'horizon 2014 est réalisable mais à la condition que les multiplicateurs, soit les agriculteurs versés dans la production de minitubercules (stade juvénile de tubercule), de plus en plus nombreux depuis la mise en place, en 2009, par le ministère d'une subvention des coûts de semences et plants, puissent s'approvisionner en quantité suffisante auprès des producteurs de semences pré-base. Ils sont, en effet, trois établissements à approvisionner le marché local sans pour autant satisfaire toute la demande locale puisqu'un tonnage important continue d'être importé. Par ordre décroissant de production, c'est la société publique agrodéveloppement (Sagrodev), une filiale du groupe des semences, plants et géniteurs (GSPG, de la SGP/SGDA (Société de gestion du développement agricole) qui vient en tête. Une unité implantée à Guellal, dans la wilaya de Sétif, et qui, selon son directeur général, M. Gatti, rencontré dans son stand au Salon Filaha qui c'est tenu du 21 au 24 novembre 2011, fournit près de 58% de la demande nationale. Sagrodev est suivie de Cevi-agro, une filiale du groupe Cevital et du laboratoire de production de semences de pomme de terre de la ferme pilote de démonstration et de production de semences de l'Institut technique des grandes cultures (ITGC), sis à la commune Sebaïne, dans la wilaya de Tiaret, fruit d'une coopération algéro-coréenne. A eux deux ils produisent, pour l'instant, 30 000 tonnes de semences pré-base. Ces trois établissements visent à accroître la production pour gagner plus de part de marché, ce qui est tout à fait légitime sur le plan commercial mais aussi d'un grand intérêt pour le pays afin de s'autosuffire en la matière. «Pour ce faire, il faut investir. Nous sommes arrivés à maîtriser le processus mais il nous manque l'équipement pour accroître la production. Notre station centrale est sur-utilisée et, du coup, nous restons sur le même niveau de production au moment où le marché est très demandeur. Un programme d'investissement serait le bienvenu en ce sens où il nous permettrait de créer des postes de travail et d'accroître notre chiffre d'affaires», a souligné M. Gatti. Un responsable du stand de l'ITGC a souligné que «l'augmentation de la production de semence de tubercule pré-base est de plus en plus indiquée. Et cela pour au moins garantir un meilleur approvisionnement du marché en semences de qualité et à des prix réduits». Et sur ce dernier point, on peut avancer tout l'intérêt de mettre à la disposition des multiplicateurs à quantité voulue des plantules juvéniles, saines et conformes à la variété pour que perdure leur engouement à produire plus et répondre dans les délais aux commandes. Il serait d'autant plus navrant pour ces derniers de ne pas être livré en quantité voulue au moment où beaucoup d'entre eux ont réussi le pari de produire de la semence de bonne qualité et à haut rendement. Chose tout à fait vérifiable sur le terrain. Les producteurs ne tournent plus le dos à la semence locale du moins un grand nombre d'entre eux, convaincus qu'effectivement les multiplicateurs offrent une semence de bonne facture et en quantité suffisante. Ce retour à la semence locale démontre toutefois que les multiplicateurs ont compris que s'ils voulaient pérenniser leur activité, leur production de semences ne doit souffrir aucune suspicion. Soulignons que la semence locale était boudée jusque-là. On lui préférait celle importée. Un choix justifié par les faibles rendements et les pertes occasionnées par la mauvaise qualité des minitubercules produits localement. Des pertes qui ont, par ailleurs, fait couler beaucoup d'encre. Producteurs et multiplicateurs se jetant la balle. Les premiers de dire que les tubercules achetés sont de mauvaise qualité et les seconds de se défendre derrière le fait que les producteurs abusent trop souvent dans l'emploi d'engrais et pesticides «au point de freiner le bon développement du jeune pousse», nous a indique un agronome de l'ITGC. Depuis, la confiance s'est installée si bien que les meilleurs multiplicateurs n'arrivent plus à répondre à la demande. Des commandes qui vont certainement augmenter si l'on se réfère à la courbe d'évolution de la production de la pomme de terre ces quatre dernières années. Elle était de 22 millions de quintaux en 2008, l'année suivante elle est passée à 26,7 millions de quintaux contre 32 mqtx en 2010 et de grimper en 2011 à hauteur de 38, 49 mqtx. Un volume qui a nécessité beaucoup de semences mais dont nous n'avons pas pu connaître le chiffre exact d'utilisation ni la part des importations. Par ailleurs, si aucun investissement n'est réalisé pour augmenter la production de semence il faudra s'attendre à ce que l'offre s'éloigne encore plus de la demande. Et compte tenu du fait que la pomme de terre est le légume le plus consommé chez nous, il ne reste plus qu'à combler le déficit en semences par la voie de l'importation. C'est dire que nous ne sommes pas à la veille de devenir autosuffisants en la matière à moins de se pencher sérieusement sur la question pour trouver les voies et moyens d'y parvenir au moins à moyen terme. Pourtant, l'objectif du court terme n'est pas utopique. Il suffirait d'y mettre les moyens nécessaires pour l'atteindre.


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