Lancement du téléphone 3G à la fin du deuxième semestre 2012 Le téléphone 3G sera mis en service durant le deuxième semestre 2012, a annoncé jeudi dernier à Alger, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi. A une question du sénateur Yazid Lazhari sur les efforts de l'Etat pour le développement de l'Internet à haut débit, M. Benhamadi a précisé que le projet (téléphone 3G), qui offre à ses utilisateurs l'image et la voix, s'inscrit dans le cadre du développement des technologies de l'information et de la communication à travers l'ensemble du pays. Revenant sur le faible débit et les coupures répétées de l'Internet, M. Benhamadi a souligné que le ministère a arrêté plusieurs projets pour mettre un terme à ces désagréments dont souffre un nombre important d'internautes. «Chaque citoyen devra bénéficier à la fin 2014 de l'Internet à haut débit même dans les régions isolées», a ajouté le ministre, rappelant que le nombre d'internautes en Algérie s'élève à quelque 10 millions, soit environ 30% de la population. Dans le cadre des projets visant à développer l'Internet à haut débit - qui constitue désormais un droit pour le citoyen, à l'image de l'éducation, les soins et l'eau, selon l'Union internationale des télécommunications - le ministre a fait savoir que le ministère a procédé au remplacement des câbles en cuivre par un réseau de fibres optiques à travers l'ensemble des wilayas du pays. Le développement du réseau international doit contribuer à l'extension de l'Internet à haut débit, a poursuivi M. Benhamadi, qui a annoncé le projet de liaison en fibres optiques entre les villes d'Oran et de Valence (Espagne), rappelant que Annaba est reliée à Marseille (France) et Alger à Palma (Espagne). Grâce aux fibres optiques, les capacités de l'Algérie de se connecter avec les autres pays du monde se sont consolidées, a souligné le ministre selon lequel «les services de ce réseau international se développent chaque année à hauteur de 100%». Les anciens équipements seront remplacés par d'autres plus récents au profit de 4 millions d'internautes, a-t-il fait savoir.
Ouverture de 6 000 postes de formation pour l'obtention du magister Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a affirmé, jeudi dernier à Alger, que 6 000 postes de formation pour l'obtention du magister seront ouverts au titre de l'année universitaire 2011-2012. M. Harraoubia, qui répondait à une question du sénateur M. Abdallah Bentoumi, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, a indiqué que 6 000 postes de magister seront ouverts après l'étude des offres présentées par les universités portant sur la mise à niveau de 562 formations en post-graduation et 16 autres en post-graduation spécialisée (PGS), durant l'année universitaire 2011-2012. Le ministre a précisé que l'admission au magister passe par le biais de concours nationaux conformément à l'arrêté n° 90 du 12 avril 2003, démentant à cet effet les «rumeurs» selon lesquelles une loi aurait été promulguée pour l'organisation des concours de ce type de formation en magister. Concernant la post-graduation spécialisée, M. Harraoubia a affirmé que ce diplôme est consacré par la nomenclature des diplômes universitaires, reconnu par la Direction générale de la Fonction publique et classé en vertu du décret présidentiel 07-304 du 29 septembre 2007, définissant la grille indiciaire des salaires des fonctionnaires et du système de leur rémunération dans le grade 13. Il, a par ailleurs, rappelé que les diplômes délivrés par les universités algériennes «sont reconnus par tous les établissements sans exception». Pour ce qui est des offres d'emploi pour le master, qui a été réhabilité cette année, le ministre a relevé qu'elles sont estimées à 727 offres, couvrant les différents domaines de l'enseignement supérieur, permettant à plus de 70 000 étudiants de s'y inscrire. Les Assises internationales médico-chirurgicales à Tébessa Le cancer du sein est au centre des travaux des premières Assises internationales médico-chirurgicales, ouverts jeudi à l'université de Tébessa. Organisée par l'association nationale de Formation médicale continue (FMC), de concert avec la Direction de la santé et de la population, cette rencontre permettra, durant trois jours, aux participants nationaux et étrangers d'échanger leurs idées et leurs connaissances quant à la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie. Les nouvelles techniques de dépistage utilisées à travers le monde seront également dévoilées et expliquées aux praticiens en formation, a-t-on indiqué. Les participants à ces assises aborderont également le volet concernant la prévention dans le traitement du cancer du sein, qui a pris des proportions alarmantes depuis plusieurs années en Algérie, par manque de dépistage et de prévention des maladies cancéreuses. Les participants à cette rencontre auront à débattre également d'autres sujets liés aux maladies inflammatoires du colon, à l'infarctus du myocarde et aux pathologies oto-rhino-laryngologiques (ORL). Le chirurgien Boussaâd Aït-Yahia, président du comité d'organisation de la rencontre, a indiqué à l'APS que ce séminaire, entrant dans le cadre de la formation médicale continue, a aussi pour objectif «d'évaluer les recherches effectuées jusque-là dans la prise en charge de cette maladie, sur la base de l'échange d'informations entre les établissements sanitaires nationaux et étrangers». Cinq médecins spécialistes européens participent aux travaux de ces assises internationales, aux côtés de nombreux praticiens, venus de nombreux CHU du pays.