On a appris que de nombreux cas de dopage ont été détectés par la commission anti-dopage, dont plusieurs émanent d'athlètes égyptiens, mais aussi des cas dans les délégations tunisienne, marocaine, d'Arabie saoudite et du Koweït, selon des informations récoltées sur le lieu de la compétition. Ceci n'a pas été dévoilé officiellement par qui de droit. Mais on croit savoir que des sanctions tomberont tôt ou tard et les mis en cause seront déchus de leurs médailles et de leurs gains. Quand on sait que bon nombre de nos athlètes ont disputé de nombreuses finales, qu'ils ont malheureusement perdues, aucun Algérien n'a été contrôlé positif. Même dans ce cas de figure, sans recourir aux substances interdites, l'Algérie a terminé à la 5e place au classement général des médailles par pays. Un petit pays comme le Qatar qui nous a devancés possède le double de médailles d'or par rapport à l'Algérie. Par ailleurs, il est utile de signaler qu'aucun cas de dopage n'a touché les athlètes algériens. Ce qui est un point positif pour nos sportifs et leurs encadreurs. Tous les sports ont eu leur lot de scandales, même le plus populaire de la planète n'échappe pas à la règle. Mais contrairement à d'autres, joueurs, dirigeants et fédérations qui la régissent exercent sur le sujet la loi du silence. Ni Sepp Blatter à la FIFA ni son élève Michel Platini à l'UEFA n'éprouvent l'envie de déclarer la guerre à cette tricherie généralisée qui touche le monde des professionnels mais également le monde amateur. Périodiquement, plusieurs affaires éclatent au grand jour. Mais bien peu aboutissent à de réelles sanctions. De peur de tuer la poule aux œufs d'or, le spectacle continue, coûte que coûte. En théorie, les règles sont les mêmes partout, les Etats déclinent leur politique antidopage à partir du code mondial antidopage. En parallèle, la plupart des pays du monde ont adhéré à la Convention internationale contre le dopage dans le sport de l'Unesco, ce qui donne un cadre juridique à la lutte contre le dopage au niveau mondial. Le premier problème est toujours le même, c'est que les labos et la recherche ont toujours un temps de retard sur les produits utilisés. C'est pour cela que la solution aujourd'hui est du côté de la police, le souci c'est que tout le monde ne met pas les mêmes moyens dans la lutte antidopage. Là-dessus, il faut être honnête, en Asie et en Espagne on est beaucoup plus laxiste que dans les autres pays et on protège beaucoup plus les athlètes. Après, ils ont pris le parti de développer une élite sportive en se concentrant sur quelques sports et quelques champions, ils l'ont très bien fait. Effectivement, que ce soit en basket ou en foot par exemple, on est à des années lumières de leur intelligence tactique, c'est déjà une grande partie du problème. Maintenant par rapport à ce qu'on dit, la pratique sportive de manière générale est plus importante en France qu'ailleurs, ils ont plus d'activités physiques que les autres. La pratique est aussi beaucoup plus encadrée en France qu'ailleurs. Pour un sportif qui pense utiliser les médicaments à base de produit dopant, la plus grande difficulté est de gérer leur consommation dans le temps. A partir du moment où vous prenez ces produits, vous masquez la fatigue. Malgré tout, celle-ci finit toujours par survenir. Il faudrait donc multiplier les prises, ce qui est très dangereux. Le sportif s'exposerait ainsi à des hallucinations susceptibles de carrément mettre sa vie en danger. Voilà pourquoi le dopage peut vraiment être une arme à double tranchant dans le domaine de la compétition de haut niveau. Et certains ne sont pas inquiets, ils en ont pourtant parfaitement conscience. Reste à espérer que leur niveau de conscience sera supérieur à la moyenne des sportifs.