Le nouveau de plan de circulation de la ville de Tizi Ouzou, entré en vigueur durant la dernière saison estivale, était supposé, selon son intitulé même, désengorger la ville de Tizi Ouzou qui souffrait des innombrables encombrements qui asphyxiaient notamment le centre-ville, et même certains quartiers périphériques. Plusieurs mois plus tard, le constat est resté amer. La circulation n'est toujours pas aussi fluide qu'on le souhaitait. Durant les heures de pointe, c'est à un véritable calvaire que les automobilistes sont soumis, engendrant même des désagréments et même des dangers aux piétons, à certains endroits où les trottoirs se trouvent dans un état de délabrement avancé. En effet, que ce soit au niveau de l'avenue Abane Ramdane, l'axe principal de la ville, ou des rues et ruelles de plusieurs quartiers de la ville, des bouchons monstres se forment en moyenne trois fois par jour, les automobilistes mettant pas moins de trente minutes pour avancer de deux cents à trois cents mètres. Et comme un malheur ne vient jamais seul, cette situation devient la source d'un manque criant de transport suburbain comme les fourgons aménagés desservant les différents quartiers de la nouvelle ville dont les chauffeurs préfèrent garer leurs véhicules que de subir l'encombrement, pénalisant, de fait, les usagers des transports publics. Il faut reconnaître que le nouveau plan de circulation de la ville de Tizi Ouzou n'est pas le seul responsable de cette situation. Le comportement des automobilistes engendre également des encombrements dans la ville des genêts, du fait qu'ils traversent le centre-ville, dans de nombreux cas, sans nécessité. Les gens de passage sont nombreux à traverser la ville alors qu'ils devraient passer par la rocade sud pour rallier leurs localités respectives. Il y a également des citoyens de la région qui roulent en ville sans objectif, accentuant davantage les bouchons interminables qui pénalisent les usagers de la route. Mais cela est une autre histoire dont on ne trouve pas la solution auprès des autorités.