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Le changement sans rêve
Publié dans La Tribune le 17 - 02 - 2012

La scène politique bouillonne. Préparation des élections législatives, déroulement des congrès pour les nouveaux partis, etc. La léthargie qui avait suivi les tentatives de révolution l'année passée, laisse la place à de l'action dans des cadres organisés. La parole est libre et les propos parfois fumeux. Dans l'ensemble, ce regain de vie politique, avec des discours fait de hauts et de bas, permet aux citoyens de se faire une idée de ce que sera l'élite de demain.Il y a peu de nouveaux visages. Les dissidents d'hier se dotent de leurs propres structures. Cela multiplie les formations mais démontre que la démocratie est exigée à l'extérieur et peu tolérée à l'intérieur des partis. Chacun y va de son discours. Chacun expose son programme. Certains défendent leur bilan alors que d'autres trouvent que tout est noir, bien que quelques uns y voient des nuances de gris.Liberté d'expression et liberté d'association, deux ingrédients qui font partie des régimes démocratiques mais qui ne sont pas la démocratie. Il manque quelque chose à cette fête des partis. Un discours moins politique, un peu plus économique et social. Un discours qui puisse faire rêver l'électeur lambda qui sera perdu au milieu des 60 bulletins.Le populisme et la démagogie gâchent la fête. Ils empêchent de choisir entre de vrais programmes. Ils brouillent le message de ceux qui ont quelque chose de tangible à apporter à cette société qui peine à sortir de ses traumas. On promet tout et à tous. Mais personne ne dit réellement comment et combien cela va coûter.Aucun programme n'est chiffré. Aucun leader ne désigne son adversaire, mis à part les clivages d'il y a une vingtaine d'années. Les islamistes régleront tout par un retour aux bonnes mœurs. Les démocrates feront faire un bond de dix ans au pays en luttant fermement contre la corruption. Les nationalistes amèneront paix et développement en utilisant un peu de bonnes mœurs et un peu de lutte contre la corruption.Pour l'instant, aucun parti ne semble être entré dans la modernité et dans la rationalité. Le credo de tous est : «si les élections sont libres, nous serons majoritaires». Nos leaders politiques oublient que les ressources de l'Etat sont limitées. Ils en oublient aussi que l'outil de réalisation et ses intrants sont limités aussi.Les promesses irréalisables ne font pas rêver. Elles agissent comme un repoussoir et favorisent l'abstention. La démocratie est une des plus belles inventions de l'homme et pourtant elle favorise souvent les démagogues et les populistes. Les gens conscients de la difficulté de la tâche ont bien des craintes à solliciter les suffrages. Pourtant, l'Algérie a besoin de ceux là et non de ceux qui voient dans l'action politique un simple ascenseur social. 24 ans après Octobre, l'apprentissage continue. L'écrémage se fera le 11 mai et une majorité se dégagera. Le changement nous y sommes déjà mais sans le rêve de lendemains meilleurs.
A. E.

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