Les rendez-vous vont se succéder ces prochaines semaines pour la zone euro, autour des suites du nouveau plan d'aide à la Grèce et du renforcement du pare-feu financier de l'Union monétaire. En voici les principaux. Lundi 12 mars : l Réunion des ministres des Finances de la zone euro, à Bruxelles. A l'ordre du jour: le renforcement du pare-feu de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui entrera en vigueur le 1er juillet. Une décision n'est en aucun cas garantie. L'Eurogroupe pourrait aussi donner son feu vert au versement d'une nouvelle aide à la Grèce, s'il n'a pas pris la décision avant. l Opération concrète d'échanges des titres de dette grecque. L'échange concerne les obligations de droit grec, mais un délai supplémentaire a été accordé jusqu'au 23 mars aux détenteurs de titres de droit international.
Jeudi 15 mars: Le FMI doit statuer sur sa contribution au second plan d'aide à la Grèce. Jusqu'ici, la somme de 13 milliards d'euros a été évoquée. Elle s'ajouterait aux 10 milliards d'euros restant du premier prêt accordé par le FMI en mai 2010.
Vendredi 30 mars : Réunion de l'Eurogroupe à Copenhague. Aucune décision n'est censée être prise lors de réunion qui sera informelle. Courant mars : La zone euro doit décider au niveau des ministres ou de ses dirigeants du renforcement de son pare-feu de la zone euro. Cette question devait initialement être abordée dans le cadre du sommet européen des 1er et 2 mars, mais l'Allemagne a fait barrage sur ce dossier et laissé entendre qu'elle se réservait jusqu'à fin mars pour l'examiner. Elle souhaite actuellement que la capacité de prêt de ce pare-feu soit limitée à 500 milliards d'euros, alors que ses partenaires voudraient la porter à 750 milliards d'euros.
Mi-avril : Les ministres des Finances du G20 décident de l'augmentation des ressources du FMI, qui a indiqué en janvier être à la recherche des sommes nécessaires pour accroître sa capacité de prêt de 500 milliards de dollars. Le renforcement du pare-feu de la zone euro est une condition posée par d'autres membres du G20 pour augmenter les ressources de l'institution de Washington.