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2èmes Rencontres du film documentaire de Béjaïa, le plein de bonnes surprises Organisées par l'association franco-algérienne Kaïna Cinéma et son homologue local Cinéma et Mémoire
La ville de Béjaïa accueille jusqu'à la fin de ce mois d'octobre, la deuxième édition des Rencontres du film documentaire (RFD). S'inscrivant dans la durée, ce rendez-vous automnal du septième art propose aux cinéphiles une programmation de films documentaires suivie de débats en présence de réalisateurs, de critiques et de professionnels. La manifestation, fruit d'une étroite collaboration entre l'association franco-algérienne Kaïna Cinéma (KC), et son homologue local, Cinéma et Mémoire (CM), est traditionnellement entamée par un cycle de formation au profit de stagiaires venant des quatre coins du pays. Dans ce registre précisément, une dizaine de projets ont été retenus cette année et les ateliers de formation et de réalisation, préparés à cet effet, se sont ouvert à la fin de la semaine dernière. L'apprentissage comprend une introduction théorique au cinéma du réel, une initiation à l'écriture filmique, et des exercices d'apprentissage concernant les prises d'images et de son, ainsi que le montage des sujets. Les candidats seront, par la suite, encadrés toute l'année durant pour la concrétisation de leurs projets. Ainsi, deux autres stages sont d'ores et déjà prévus pour le printemps 2009. Le premier se tiendra au mois de mars 2009 et portera sur le tournage des sujets, alors que le second, attendu pour le mois de mai 2009, concernera le montage des films. Ce volet formation figure comme une priorité dans les plans des organisateurs qui promettent de mener à ce sujet une réflexion approfondie avec les cinéastes, les animateurs socioculturels, les stagiaires et le public «sur l'opportunité de pérenniser un pôle de formation permettant aux passionnés du cinéma de se saisir de cet outil pour construire un regard sur leur société et laisser des traces filmées», insiste Habiba Djahnine, cheville ouvrière de ces rencontres. Un point essentiel qui retient également toute l'attention des responsables «Cinéma et mémoire» dans la mesure où ils s'emploient à «mobiliser les compétences nécessaires à la création d'un pôle de formation permanent et d'un centre de ressources audiovisuelles», résume Abdenour Ziani, en sa qualité de président de ce collectif culturel. En matière de projections, un bon bouquet de films sera soumis à l'appréciation du large public, du 27 au 30 octobre. On retiendra particulièrement deux moyens métrages biographiques ; le premier retraçant la vie et l'œuvre prolifique du philosophe français, Jacques Derrida, et le second se penchant sur le parcours et le lourd héritage intellectuel du Palestinien, Edouard Saïd. Les passionnés du grand écran auront aussi l'occasion de découvrir de jeunes cinéastes, d'ici et d'ailleurs. Nommons Ariel-Cathy Dambel qui présente A une lettre près et Gaspar de la nuit ; Djamel Benramdane et Kaïs qui accompagnent leur film l'Immigration, le piège ; Amel Ramsis pour Seulement des rêves ; Lamine Ammar Khodja avec Aziz Chouaki ou le serment des oranges ; M'barek Mend : Au nom de Vinci ; Nadine Naous et Lena Rouxel : Chacun sa Palestine. D'autres films comme Notre musique de Godard et une série de documentaires des ateliers Varan (Paris) sur l'Afghanistan seront utilisés comme supports pédagogiques pour les stagiaires et les passionnés. A la soirée de clôture, six films d'ateliers, issus de ce jeune partenariat KC-CM, seront projetés pour la première fois au public. Il s'agit des œuvres réalisées par les stagiaires de la première édition (octobre 2007) et qui portent sur l'histoire récente et la réalité actuelle de l'Algérie. Un programme alléchant qui fera certainement le bonheur des cinéphiles béjaouis. K. A.
Création d'un centre d'entraînement en mosaïque de l'ICCROM en Algérie Le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), dont le siège se trouve à Rome, envisage d'ouvrir deux centres d'entraînement, en Algérie et en Syrie, en matière de mosaïque ancienne, a annoncé son directeur général, l'archéologue algérien Mounir Bouchenaki. Dans une déclaration à l'APS en marge des travaux du colloque international sur la réhabilitation urbaine organisé à Oran, le DG d'ICCROM a indiqué qu'il compte solliciter le ministère de la Culture pour le lancement d'une formation de cadres algériens dans le domaine de la mosaïque ancienne, tout en soulignant que l'Algérie dispose de sites archéologiques à Timgad, Djemila, Cherchell et Oran, à l'instar d'autres pays arabes comme la Syrie, la Tunisie, la Libye et la Jordanie. L'ICCROM œuvre, selon le même interlocuteur, à ce que l'Algérie soit dotée d'un centre d'entraînement des cadres algériens et arabes en matière de mosaïque et pourra former des cadres dans la conservation du patrimoine culturel bâti pour la gestion de zones intégrées dans la liste des monuments classés agréée par l'ICCROM. Cette organisation tend vers une ouverture sur les pays du Maghreb arabe, selon son directeur général qui a souligné que l'ICCROM, créé par l'Unesco, a conclu des accords avec l'Organisation arabe de l'éducation, de la culture et des sciences (Alesco) pour relancer le programme de formation d'architectes dans la conservation du patrimoine, qui se tenait en Tunisie et qui a été interrompu pour des raisons financières.