Le guichet unique créé au profit des céréaliculteurs afin d'alléger les procédures d'accès au crédit sans intérêt «Rfig» qui, auparavant, était animé par trois entités, à savoir les CCLS locales, la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) et la Banque algérienne de développement rural (BADR) se voit conforté par un quatrième intervenant. L'Office algérien interprofessionnel des céréales fait partie désormais du «guichet unique». Selon le directeur général de l'OAIC, Mohamed Kassem, explication reprise par l'APS, cette initiative vise à alléger les procédures d'accès au crédit «Rfig» aux céréaliculteurs qui en exprimeraient le besoin. Ainsi l'agriculteur céréalier, ajoute M. Kassem, qui veut bénéficier du crédit Rfig n'aura plus, à la faveur de cette mesure, à se déplacer entre les agences de la BADR et celles de la CNMA. Il doit seulement se présenter au niveau du guichet de sa wilaya pour accomplir les formalités nécessaires à l'octroi du nouveau produit lancé au profit des agriculteurs. «L'agriculteur intéressé par ce nouveau produit (Rfig) n'aura qu'à formuler une demande de crédit, et un engagement pour livrer la totalité de sa production à la CCLS de sa région», selon les explications du directeur de l'OAIC. Les producteurs céréaliers peuvent également au niveau du guichet unique contracter des assurances pour couvrir les différents risques de leurs activités et récoltes, notamment contre les incendies et les catastrophes naturelles. Il s'agit de l'un des préalables exigés pour bénéficier du crédit Rfig, souligne cette même source. Outre sa participation dans l'encadrement du dispositif Rfig et l'accompagnement des céréaliculteurs, l'OAIC fait partie des organismes du secteur «chargés d'assurer la réussite de la campagne agricole 2008-2009» à travers le renforcement de ses rapports avec les agriculteurs, et la simplification de leur accès aux différents intrants, les semences et les engrais notamment, a dit M. Kassem. «Toutes les facilités ont été accordées afin de lever toutes les contraintes que peuvent rencontrer les agriculteurs dans le cadre de ce dispositif», a-t-il soutenu, ajoutant que l'OAIC a été instruit par le ministère de l'Agriculture de ne plus exiger le remboursement des dettes des céréaliculteurs pour l'accès aux intrants nécessaires pour l'opération labour-semailles de la campagne 2008-2009. Il a affirmé que, dans le cadre du nouveau programme d'intensification de la céréaliculture, tracé par le ministère, «toutes les dispositions ont été prises au niveau des coopératives et des antennes régionales de l'OAIC pour que les produits de base de la campagne céréalière 2008-2009 soient disponibles, notamment les semences, les engrais, ainsi que les produits phytosanitaires». L'Office doit également assurer une coordination et des appuis mutuels avec les différentes unités productrices de semences céréalières et autres services d'appui «au profit d'un développement efficace et rapide de la filière», indique encore le responsable de l'OAIC.