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L'incivisme porte un nom, cette fois
Publié dans La Tribune le 22 - 05 - 2012

Quand on évoque les problèmes environnementaux, on parle très souvent de l'incivisme, voire de l'inculture, des populations. A chaque fois qu'un responsable municipal est épinglé sur la lancinante question de l'insalubrité publique, il désigne instantanément le laisser-aller du citoyen qui ne respecterait pas les horaires de collecte des ordures. Lorsqu'ils abordent le sujet, les médias et la presse focalisent aussi cette sacrée indifférence ambiante pour souligner la responsabilité collective. Faute d'un travail de sensibilisation en profondeur, les ménages, il est vrai, jettent leurs ordures anarchiquement. Mais force est de constater aujourd'hui que ceux-là même, qui dénoncent sans cesse l'attitude négative des masses, ne sont pas mieux éduqués en la matière. Pour preuve : lors des récentes élections législatives, partis politiques et candidats indépendants ont, sans honte ni remord, amoché toutes les villes du pays par un affichage sauvage et abusif de leurs portraits à tous les petits coins de rue. Rien n'a échappé à leur passage monstrueux. Les arrêts de bus, les réverbères, les devantures des magasins, les clôtures des institutions étatiques et des établissements scolaires, les moyens de transports et de locomotions, jardins, placettes et marchés ont été copieusement tapissés d'affiches multicolores et superposées.
Des brigades nocturnes de colleurs ont été engagées pour couvrir quasiment tout. Les ponts, les arbres bordant les principales routes, les monuments historiques et les stèles commémoratives sont, à ce jour, complètement voilés par les «têtes» des prétendants à la chambre basse du Parlement. Même les panneaux de signalisation routière n'ont pas échappé à cette furie maladive. Beaucoup d'automobilistes se sont plaints de cette regrettable situation. Ces dames et ces messieurs sont pourtant censés représenter l'élite du pays. Ils doivent, à ce titre, donner l'exemple en matière de civisme et de discipline. Ce triste phénomène existe depuis toujours. Mais, cette fois, le fléau a atteint un seuil intolérable en raison du record atteint en matière de listes de candidatures enregistrées. A la clôture des bureaux de vote, dans la soirée du 10 mai dernier, plusieurs associations écologiques de Béjaïa avaient rendu public un communiqué commun dénonçant «cette sauvagerie» qui n'a épargné aucun site dans toutes les villes de la wilaya. Les signataires du document ont appelé les responsables de cette situation à remettre les lieux en leur état initial dans les plus brefs délais. Les pouvoirs publics ont été également interpellés pour sanctionner les auteurs bien connus de ces dépassements. Les députés élus et les candidats malheureux de cette élection doivent, en principe, être fortement pénalisés pour ce massacre. De fortes amendes doivent être prononcées à leur encontre en guise de contribution à «la dépollution» exigée. Etant à la veille de l'ouverture de la saison estivale, un grand toilettage attend les autorités locales pour accueillir convenablement les estivants. Il faut tout décoller pour repeindre ensuite les façades dégradées. Le contribuable ne devrait pas casquer tout seul pour réparer les dégâts sciemment occasionnés par des formations politiques et des individus identifiés. Pour donner le bon exemple, il faut appliquer la loi, parce qu'il y a une réglementation par rapport à cette situation. Dans le code électoral, il doit y avoir des sanctions pour dégradation de biens collectifs. Avis au gouvernement et aux
collectivités locales. Le civisme et le respect de la loi commencent par ici.
K. A.


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