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Les spécialistes prônent la prudence
Impact de la crise financière sur l'économie algérienne
Publié dans La Tribune le 27 - 10 - 2008

Depuis le 15 septembre dernier, le monde n'a pas cessé, un moment, de trembler comme un corps qui souffre d'un mal sans cure. La banque américaine Lehmann Brothers croule comme un château de cartes, révélant ainsi à l'humanité entière une crise inédite et sans précédent.
Depuis, certains n'ont pas prévu la suite. Pourtant, c'était prévisible. Les Bourses connaissaient des descentes aux enfers en série, les nationalisations se faisaient en cascade, même chez ceux qui ont dansé sur le corps du communisme en 1990 à Berlin. C'est la crise, et chaque Etat doit trouver la parade. Histoire d'éviter le mal et de fuir la peste qui se propage comme une traînée de poudre. Le monde, après quelques jours, se rend compte du drame qui vient d'ébranler la finance mondiale puis l'économie réelle. Face à cette situation chaotique, les pays pauvres, déconnectés de cette réalité, ont assisté, ébahis, à ce spectacle. Le terrain est loin d'eux, mais les choses semblent se rapprocher comme un incendie qui gagne du terrain. Le pétrole, principale source de revenus pour un nombre important de pays,
subissait les coups de la crise comme d'ailleurs d'autres matières premières. Les pays s'affairaient, sans prévisions, urgence oblige, à confectionner des plans de sauvetage, à leur tête les Etats-Unis. Des mesures qui ont prouvé leur impuissance devant l'ampleur du drame. Notre pays, à classer sur la liste des pays exportateurs de l'or noir, reste serein. le chef du gouvernement, en réponse à une question d'un journaliste, avait déclaré : «Le système économique et financier algérien est à l'abri, aujourd'hui, dans 5 ans et dans 10 ans, de la crise financière mondiale dans ses composantes actuelles, tant que notre système n'a pas évolué et tant que notre Bourse n'est pas bien intégrée au marché financier international». «Toutefois, ajoutait Ahmed Ouyahia, si la récession économique, qui semble se manifester, est sévère et durable, elle entraînera des conséquences pour l'Algérie».
Le premier argentier du pays, M. Karim Djoudi, lui emboîtant le pas, n'a pas hésité, devant les parlementaires de la sixième législature, à rassurer l'opinion publique. Djoudi, pouvait-on déduire, s'est réjoui de la crise. Le renforcement de la valeur du dollar par rapport à l'euro pourrait donner à l'Algérie l'opportunité d'augmenter son pouvoir d'achat en ce qui concerne les importations facturées en monnaie européenne. Du coup, selon les argumentations du ministre des Finances, cela nous permettra la réduction des coûts des importations et, par ricochet, de la facture budgétaire actuelle induite par les différentes subventions aux prix des céréales et du lait en poudre. La bonne gestion des réserves de changes a permis également aux yeux du ministre d'éviter des pertes colossales face à la crise financière. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, dans une récente intervention à l'APN, a tenu un discours rassurant. En plus des différentes interventions, il y a lieu de mettre en relief les conclusions d'une institution et non des moindres. Le FMI, en effet, considère que l'Algérie est «faiblement touchée par la crise financière internationale actuelle». Il ressort de ces différentes appréciations qu'à court terme l'Algérie est épargnée. Néanmoins, des projections demeurent absentes. Autrement dit, des prévisions qui concernent les retombées de la crise sur des secteurs d'activité bien déterminés restent pour le moment inexistantes, alors qu'ailleurs, des entreprises commencent déjà à tracer des feuilles de route et même des compressions d'effectifs. Car la récession est inéluctable et les chiffres l'ont maintes fois prouvé. Pour notre cas, certains analystes de la situation n'ont pas hésité à comparer la crise actuelle avec celle de 1986. Lors de cette crise, les données n'ont pas changé. Le pétrole, principal produit exporté, le demeure toujours, ce qui signifie que l'Algérie doit revoir sa copie en cas de baisse des cours du pétrole. Les spécialistes de la question ont également nuancé leurs réponses quant aux retombées de la crise sur notre pays.
La prudence reste ainsi l'un des éléments qui revient sur les lèvres. On a assisté dernièrement à une série de rencontres sur le sujet mais les réponses appropriées tardent à venir. Puisque, estiment certains analystes, il ne suffit pas de rassurer mais il faut engager des cercles de réflexion sur les tenants et les aboutissants de ce cataclysme qui n'est pas à prendre à la légère.
S. B.


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