La prochaine réunion des ministres des AE des pays membres de l'UPM, qui se tiendra les 3 et 4 novembre prochain à Marseille, a été évoquée, hier, à Alger, lors des entretiens qui se sont déroulés entre le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères et à la coopération, M. Angel Lossada. Le chef de la diplomatie algérienne a déclaré à la presse qu'il a abordé avec le secrétaire d'Etat espagnol aux AE les questions méditerranéennes, notamment à l'approche de la réunion ministérielle prévue à Marseille. A propos de cette rencontre, M. Medelci a dit qu'elle devrait permettre aux ministres des Affaires étrangères de se mettre d'accord sur un certain nombre de modalités de fonctionnement de L'UPM, ajoutant que l'échange de vues avec le secrétaire d'Etat espagnol était important puisqu'il a permis aux deux parties de mettre l'ensemble des questions sur la table afin que chacune d'elles ait des réponses claires à Marseille, notamment sur les questions relatives au choix du siège de l'UPM et au cadre organisationnel de son secrétariat général. S'agissant des relations entre l'Algérie et l'Espagne, M. Medelci a dit "avoir eu la possibilité de constater la volonté mutuelle pour un accord conjoint à même d'approfondir les relations bilatérales et d'ajouter que les relations sont riches et denses" car, pour lui, il s'agit d'"évaluer les relations bilatérales et les inscrire dans un processus d'élargissement et de consolidation". Par ailleurs, M. Lossada a constaté la "volonté mutuelle pour un accord conjoint à même d'approfondir les relations entre les deux pays". "Il s'agit pour nous d'avancer dans nos relations qui sont déjà très riches", dira-t-il. Concernant le siège de l'UPM, il a rappelé que l'Espagne a présenté la candidature de la ville de Barcelone pour abriter le siège du secrétariat général de l'UPM, soulignant que "c'est une proposition du président du gouvernement espagnol, lors du Sommet de l'UPM à Paris"."Nous tenons beaucoup à cette candidature mais nous voulons surtout que ce soit un choix de consensus, c'est-à-dire que cette candidature reçoive l'appui de tous les partenaires", a-t-il précisé. Le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères a affirmé que son pays travaille avec tous les partenaires du Sud de la Méditerranée, dont l'Algérie, qui sont "conscients de l'importance de Barcelone qui est le symbole du commencement du processus".