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Les festivités d'abord...
Publié dans La Tribune le 18 - 07 - 2012

Au ministère de l'Education nationale, on ne manque pas de maladresses même durant les vacances scolaires. Les motifs changent pour que le bricolage reste toujours de vigueur. C'est la marque de fabrique d'une école qui se mord la queue à l'heure où le savoir circule et s'acquiert à grande vitesse. Aux dernières nouvelles, on apprend que les écoliers mobilisés pour préparer les festivités du 5 juillet ont été privés de cours depuis le mois de mai. Effet direct d'une telle «affectation», les élèves concernés n'ont pas pu passer les examens de fin d'année scolaire. Mais, signe d'une école sinistrée, ces écoliers accèderont systématiquement aux classes supérieures. Et pour lever toute équivoque, c'est le ministère de l'Education nationale qui s'est chargé de la gestion post-festivités. Les directions de l'éducation ont été destinataires d'une instruction à la portée originale. Elles sont invitées à certifier le «succès» des élèves qui n'ont pas subi d'examens ! Cela se passe à l'école algérienne où désormais on inculque aux nouvelles générations que des festivités folkloriques sont prioritaires et plus utiles que des cours de mathématiques ou d'histoire. Il s'agit visiblement d'un énième indice de la faillite de notre école où les examens perdent de plus en plus de leurs valeurs. Et cette tendance commence à devenir une nouvelle conception de l'école. Son produit est d'ores et déjà là. Au milieu de l'année scolaire 2011/2012, les élèves des classes terminales se sont mises à exercer la pression à coup de grèves et de rassemblements. La motivation de ce mouvement n'était pas de déplorer de mauvaises conditions d'enseignement. Ni de dénoncer un très probable retard dans le suivi des programmes. Les élèves candidats à l'examen du baccalauréat réclamaient de la tutelle une limitation des cours à réviser. Le mouvement a été mené à un semestre de l'échéance. On aura ainsi compris que faute de transmettre le savoir, c'est la légèreté et le bricolage qui ont été inculqués. Face à un tel désastre, la tutelle mise sur la carte du taux de succès aux examens. Or, ces chiffres sont en déphasage avec la réalité. Car, si le taux de réussite à l'examen du baccalauréat traduisait fidèlement la qualité et la valeur de l'enseignement transmis aux élèves durant leur cursus, les Algériens n'auraient pas hésité à applaudir en apprenant que le taux d'admission au Bac avoisine les 60%. La bonne santé de l'école algérienne ne peut se vérifier à la simple lecture du chiffre. Le vrai diagnostic devrait être plutôt celui de son utilité, de sa performance et de l'accomplissement des missions qui lui reviennent naturellement. Au rythme où vont les choses, c'est le système d'évaluation de l'élève et de son niveau qui est dangereusement faussé pour une finalité fantaisiste qui présente de supposés bons résultats d'une école structurellement ruinée.
A. Y.

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