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Les raison de l'échec du sport algérien
Clôture des Jeux Olympiques de Londres-2012
Publié dans La Tribune le 13 - 08 - 2012

Mais les Etats-Unis d'Amérique ne sont pas la seule nation à en avoir profité. Les exploits sportifs ont fait de cette édition 2012 des jeux historiques. Michael Phelps, l'Américain qui détient aussi le record du nombre de médailles d'or gagnées dans les JO, avec 23 titres olympiques entre Athènes, Pékin et Londres. Au-delà de l'aspect sportif, l'organisation des Jeux a impressionné. Les quelques dérapages entre arbitrage et tricherie n'ont fait que renforcer l'image négative des officiels dans leur partialité. L'Algérie qui a été représentée par une délégation de 39 sportifs, retenus pour prendre part aux 30e JO de l'histoire, contre 61 athlètes qui étaient présents au rendez-vous de Pékin, n'a pas eu le rendement attendu. Pour ses 50 ans d'indépendance, l'Algérie n'a pas eu les consécrations qu'elle mérite. Le sport algérien est en pleine régression faute de synchronisation entre les différentes structures sportives et leur ministère de tutelle, en l'occurrence le MJS. On ne relève que la contre performance des athlètes algériens, évoquant ainsi le problème des fédérations qui sont parties en guerre contre le COA. Du raccommodage de la participation de la délégation algérienne et son nombre d'accompagnateurs, il est ressorti que le pays a récolté un fiasco. Sur tous les plans, cette régression se justifie par le fait que participer aux Jeux Olympiques, nécessite beaucoup de travail, un plan de travail étalé sur 4 années, des moyens financiers et infrastructurels dont nos responsables manquent souvent ou ne savent pas utiliser à bon escient. La gestion est liée à la politique sportive appliquée. On constate aussi qu'au sein de nos fédérations ou de nos clubs, on n'œuvre plus pour améliorer les choses, pour rendre les athlètes plus performants. Il ne faut pas oublier qu'on ne forme plus au sein de nos clubs, les clubs formateurs ont tous disparu. De plus, nos meilleurs cadres ont quitté le pays du fait qu'on n'a rien fait pour les retenir. On leur a rendu le travail presque impossible. Pour améliorer les choses, il faut mettre en pratique une politique sportive, audacieuse. Ce n'est pas malheureusement le cas de nos jours. Et cela n'est pas fait pour favoriser l'amélioration des choses. Il faut dire que nos clubs avaient connu différentes périodes. Il y a eu des orientations nouvelles dans la stratégie au niveau de la prise en charge des athlètes, sans que celles-ci ne soient appliquées. Il n'y a pas de constantes dans les milieux sportifs puisqu'il y a eu beaucoup de bouleversements dans le sport. On avait opté pour une politique d'élite qui diffère d'un responsable de fédération à un autre. Faut dire et rappeler, qu'on n'a pas opté pour une politique sportive qui soit claire. On parle de sport de haut niveau alors qu'il n'y a aucune politique sportive au sein de nos clubs. Seul l'argent et les voyages comptent. L'absence de politique sportive a fait qu'on est en pleine régression. On ne sait pas plus où l'on va. Il faut dire qu'on ne s'intéresse plus au sport mais plutôt à son argent. On est en train de reculer. Et c'est très triste. La chute sera très difficile. Le sport algérien est en train de vivre une période assez difficile et très délicate. En termes clairs, on a conclu qu'il y a eu régression en termes de performances des athlètes algériens à cette compétition d'envergure. Aujourd'hui, les orientations doivent être plus claires. Elles visent à faire des jeunes les meilleurs possibles pour venir enrichir nos différentes sélections nationales. Il faut assurer une meilleure représentativité du pays sur le plan international. Les futurs responsables du sport doivent s'engager à veiller à l'application de la loi sportive promulguée récemment par le président de la République Abdelaziz Bouteflika qui autorise l'Etat à donner des délégations à des fédérations. En retour, il peut également juger ces fédérations sur la manière dont celles-ci gèrent ses «biens de l'Etat» et encadrent ses disciplines sportives et son personnel. Il faut également réformer le sport au niveau scolaire, universitaire de sorte que ces milieux constituent des pépinières pour le sport algérien.
Y.B

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