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La culture de contracter une police d'assurance est quasi inexistante en Algérie
Les appareils ménagers ne figurent pas dans les sinistres pris en charge par les compagnies
Publié dans La Tribune le 20 - 08 - 2012

N'eut été son obligation légale, l'assurance automobile n'aurait certainement pas été contractée par les propriétaires des véhicules, tous types confondus. En ce sens que la culture de l'assurance des biens dans notre pays est quasi- inexistante. Un constat, somme toute malheureux que confirment les compagnies algériennes. Une absence de culture que les citoyens payent fortement. En termes de pertes importantes de matériels électroménagers. C'est ce qui se passe depuis plusieurs semaines en raison du délestage et des fréquentes coupures d'électricité conséquemment à la consommation en hausse de l'énergie électrique, notamment les climatiseurs, suite à la forte canicule que connaît notre pays. En effet, que n'a-t-on pas entendu des citoyens se plaindre d'avoir vu «cramer» leurs réfrigérateurs, congélateurs, machines à laver, téléviseur et autres produits électroménagers. En revanche, certains ont exprimé leur sérénité parce que leurs produits étaient assurés auprès de compagnies pour parer à tout sinistre. Cependant, il faut savoir que l'assurance des appareils électroménagers n'existe pas en tant que telle. Ces dits produits entrent dans le cadre de ce qu'on appelle «la multirisques habitation», laquelle protège l'ensemble des biens mobiliers. Mais elle est prise en charge dans des cas précis. Il n'est pas question, par exemple, nous explique le président de l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance qui nous a reçu au siège de l'UAR, mercredi dernier. «Ce n'est pas parce que votre réfrigérateur se détériore en raison d'une coupure de courant que la compagnie est dans l'obligation de vous rembourser.» M. Latrous, accompagné du délégué général de l'UAR, nous a également expliqué que la Sonelgaz a un contrat d'assurance et une responsabilité civile. Lorsque sa responsabilité est avérée l'assurance paie. Nos interlocuteurs nous ont également indiqué que le contrat multirisques habitation est on ne peut plus clair. À titre d'exemple, si un client contracte une assurance de ce genre, qu'il n'occupe pas son domicile pendant 90 jours, tout sinistre qui pourrait survenir n'est pas pris en charge par l'assureur. En somme, cette assurance (multirisques habitation) concerne les cas de vols, d'incendie, de bris de glaces. Ce que le commun des citoyens appelle inondation dans un logement ne figure pas parmi les sinistres pris en charge. Parce que dans le jargon des assurances, il s'agit de fuite d'eau et non pas de dégâts des eaux qui eux s'apparentent plutôt aux inondations tels que ceux de Ghardaïa ou encore de Bab El Oued en 2001. Et dans ce cas précis, cela entre dans le cadre des catastrophes naturelles (CAT). Les deux responsables de l'UAR se sont accordés à dire que la culture de contracter des polices d'assurance est quasi inexistante chez les Algériens. Ils reconnaissent, en revanche, le manque flagrant de communication dans ce domaine, comme dans d'autres d'ailleurs. Il y a comme une timidité chez les compagnies d'assurance de sensibiliser les gens aux dangers et autres risques. Toutefois, nos interlocuteurs n'hésitent pas à faire appel à la presse, à juste titre d'ailleurs, pour aider à la vulgarisation de la culture de l'assurance pour tous les produits qu'offrent les compagnies. Cela, même si, sur les 3 millions de logements que compte le parc immobilier dans notre pays, 10% sont couverts par la multirisques habitation. On nous dira que ceux qui contractent ce genre d'assurance, sont les bourses modestes, mais pas les nantis qui apparemment s'en soucient moins dès lors qu'ils disposent de moyens financiers pour compenser leurs pertes. Pour ce qui est de la Catnat, l'on nous indiquera que les citoyens s'en dispensent dès lors qu'ils savent que lorsqu'une catastrophe s'abat sur le pays ou l'une de ses régions, l'Etat prend tout en charge, notamment le relogement dans des appartements sociaux avec toutes les commodités. Une pratique qui dissuade plus d'un de contracter une police d'assurance pour prémunir son bien et faire face à toute éventualité.
F. A.

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