La société algérienne d'oncologie médicale annonce la tenue des VIIIe Journées internationales de cancérologie de Constantine lesquelles se tiendraient durant trois journées à partir du 12 octobre au Palais de la culture Malek-Haddad.La société d'oncologie augure la présence d'éminents spécialistes et professeurs nationaux et internationaux qui viendraient des USA, Jordanie, France, Belgique, Serbie. Une opportunité pour ces invités de marque d'exposer les informations scientifiques les plus récentes relatives à la pathologie évoquée et plus particulièrement sur les cancers thoraciques.Selon le communiqué de presse, ceux-ci constitueraient la première cause de mortalité chez les cancéreux et une incidence plus particulière parmi les hommes. Ce qui ne réduit en rien toutefois leur croissance chez les femmes. Le diagnostic sur le tard ne permet pas, hélas, le dépistage précoce de la pathologie et l'intervention thérapeutique tardive n'augmente malheureusement que de peu l'espérance de vie. La rencontre, les interventions qui s'y dérouleront et bien entendu les débats et échanges d'idées qui en découleront devront permettre la sensibilisation des milieux médicaux mais également et surtout les personnes qui pourraient en être victimes. Toujours selon le communique de presse, l'avènement de nouvelles thérapeutiques (drogues) de chimiothérapie ainsi que des thérapies ciblées ont révolutionné les traitements des cancers thoraciques à telle enseigne qu'ils permettent désormais aux professionnels de la santé, particulièrement les oncologues, d'élargir leur arsenal thérapeutique afin de prolonger le plus longtemps possible l'espérance de vie des patients. Enfin pour rappel, le tabagisme constituerait le facteur de risque le plus important dans la survenance de cancers thoraciques. Des ateliers de discussion «anti-tabac» seront tenus et animés par d'éminents spécialistes lors de la première journée pour vulgariser le sujet.Rappelons, toutefois, que si le corps médical de Constantine s'efforce de rester au diapason de l'évolution de la pathologie comme en témoigne la présence au congrès médical qui se déroule actuellement dans la capitale autrichienne de professeurs du CHU Constantine, les patients demeurent, malheureusement, otage d'une structure et d'un mode de fonctionnement médiévaux. La Tribune s'est fait l'écho, à plusieurs reprises, du drame silencieux que vivent les cancéreux de Constantine. Nos successifs déplacements au Centre anticancer du CHU ne nous ont malheureusement jamais permis de voir une quelconque évolution positive des conditions d'accueil ou de traitement des patients. Une situation gravissime que ni le corps paramédical et encore moins le médical ne cachent plus, compte tenu de la gravité et de l'ampleur de la tragédie que des malades vivent et dont une grande partie décède avant une prise en charge.