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Alger affirme n'être «pas exclusivement pour le tout politique»
Alors que l'ONU devait adopter la résolution française sur le Mali hier
Publié dans La Tribune le 12 - 10 - 2012


Photo : Riad
Par Hasna Yacoub
La France a gagné sa «bataille» diplomatique. Son projet de résolution sur le Mali proposé à l'ONU devait être adopté dans l'après-midi d'hier par le Conseil de sécurité. La résolution demande à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et à l'Union africaine de préciser dans les 30 jours les modalités d'une intervention militaire pour reconquérir le nord du Mali et invite le gouvernement malien et les rebelles touareg à ouvrir dès que possible une négociation. Après l'adoption de cette résolution et par le biais d'une deuxième résolution qui devra être adopté au mieux vers la fin novembre, le Conseil de sécurité pourra donner son feu vert formel au déploiement d'une force au nord Mali. En attendant, le projet de résolution introduit par la France invite les pays membres de l'ONU et les organisations comme l'Union européenne à commencer à entraîner et équiper l'armée malienne, qui devra prendre la tête de la reconquête du Nord. La France a donc réussi à faire passer l'action militaire avant les négociations. Le président François Hollande a, d'ailleurs, catégoriquement rejeté, jeudi dernier, toutes négociations préalables à une intervention militaire africaine au Nord Mali. «Discuter? Mais avec qui ? Avec des terroristes qui se sont installés dans le Nord Mali ? Qui imposent une loi, la charia, et qui coupent des mains, et qui détruisent des monuments jusque là considérés comme patrimoine de l'humanité ? », a déclaré le chef de l'Etat français qui a rappelé que la France offrirait un «soutien logistique». Interrogé sur l'attitude de l'Algérie, réticente à intervenir au Mali, M. Hollande a estimé que l'Algérie avait «payé un tribut suffisamment lourd pour lutter contre le terrorisme» pour qu'il ne vienne pas lui donner la leçon. «L'Algérie regarde avec distance une possible intervention. A moi de rassurer l'Algérie», a dit M. Hollande, qui doit se rendre dans quelques semaines à Alger. Alger, et au moment où il était attendu l'adoption, hier, par le Conseil de sécurité de la résolution proposée par la France, a tenu à expliquer sa position par rapport à l'usage de la force. Dans une déclaration reprise par l'APS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani, a précisé que l'Algérie a toujours affirmé qu'il était «légitime» de recourir à tous les moyens, «y compris la force», pour éradiquer les groupes terroristes et leurs affiliés du crime transnational organisé dans le Sahel et «n'est pas exclusivement pour le tout politique». «On a tendance, ces derniers temps, à présenter la position algérienne de manière schématique, en occultant certains éléments importants de notre approche et en la mettant systématiquement en opposition avec la position d'autres partenaires de la région», a relevé M. Belani. «Vous imaginez bien que l'Algérie qui a souffert dans sa chair de ces deux fléaux ne saurait faire preuve de la moindre once de complaisance ou d'indifférence en la matière», a-t-il fait observer. «Nous estimons toutefois, a-t-il ajouté, que l'usage de la force doit être conduit avec le discernement voulu pour éviter l'amalgame et la confusion entre les populations du nord du Mali qui ont des revendications légitimes et les groupes terroristes et les narcotrafiquants qui doivent constituer la cible parce qu'ils sont la source des menaces qui pèsent sur la région», a-t-il dit. Simplement dit, l'Algérie n'a jamais refusé une intervention militaire contre les groupes terroristes mais aurait souhaité qu'une solution politique négociée soit trouvée avec les Touareg et toute personne qui se démarque des groupes terroristes avant toute action militaire. Rappelons que dans le sillage des efforts de l'Algérie pour une solution au Mali, M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, accompagné d'une délégation composée notamment de hauts responsables du ministère de la Défense nationale, s'est rendu respectivement en Mauritanie, au Mali et au Niger. Cette tournée qui s'inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les pays du Champ sur la situation au Sahel, a permis à la délégation algérienne d'examiner avec ses interlocuteurs, plus particulièrement, la crise au Mali et les perspectives de son règlement dans le respect de l'intégrité territoriale du pays et des intérêts supérieurs du peuple malien et des peuples de la région. Ces consultations devaient être mises à profit pour renforcer la coopération entre les pays du champ, à travers les mécanismes existants (comité politique, comité d'état-major conjoint -CEMOC- et l'unité fusion liaison -UFL-) dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational. Auparavant, M. Messahel s'était rendu à Paris où il s'était entretenu avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et avait rencontré successivement le représentant spécial de la France pour le Sahel, et la chargée de l'Afrique. L'Algérie a toujours appelé à la recherche d'une sortie de crise au Mali dans le respect de certaines exigences, à savoir aider et soutenir les Maliens en tant que premiers acteurs dans la recherche de solutions à leurs problèmes. L'autre exigence défendue par l'Algérie consiste en une solution politique négociée qui doit être dégagée, dans les meilleurs délais possibles, pour éviter toute situation d'enlisement, et devant impliquer les acteurs qui se démarquent, sans équivoque, du terrorisme et du crime transnational organisé et qui renoncent à toute atteinte à l'intégrité territoriale du Mali. Mais il semble aujourd'hui que le principe de l'envoi d'une force militaire ouest-africaine au Mali est acquis. Restera à définir la composition de cette force, ses capacités et son financement. L'Union européenne examine déjà, différentes options, dont le déploiement rapide de 150 instructeurs militaires, pour aider l'armée malienne. Le dossier sera discuté ce lundi lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Luxembourg. Les 27 souhaitent aboutir à une position commune avant une réunion prévue le 19 octobre à Bamako des principaux acteurs pour tenter de mettre au point une «stratégie cohérente».


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