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La crise, principal déterminant de l'élection présidentielle américaine
Obama garde ses chances, Romney tente de marquer des points
Publié dans La Tribune le 04 - 11 - 2012

A moins d'une journée du déroulement de l'élection américaine, les sondages et les pronostics fusent de partout. Le résultat de cette élection suivie par la planète entière sera déterminé par le bilan du président sortant mais aussi la situation économique, seul déterminant dans l'arrivée et le départ des présidents américains. Mais en dépit de toutes les difficultés de la première puissance mondiale, Obama garde ses chances intactes. Ainsi, l'on se pose déjà plusieurs questions qui restent pendantes.
La crise économique aura-t-elle raison de la tête d'Obama ou confirmera-t-elle sa capacité à redresser l'économie américaine en pleine récession mondiale et plus particulièrement dans les pays industrialisés? Cette conjoncture mondiale qui a fait tomber les principaux dirigeants de l'Europe fera-t-elle de même pour la première puissance mondiale ? Les derniers chiffres publiés sur l'emploi, la croissance et la dette publique aux Etats-Unis seront-ils des éléments déterminants ou des détails de conjoncture ? Ces interrogations restent pour le moment sans éléments de réponses en attendant le verdict du peuple américain. L'histoire l'a déjà prouvé puisqu'aucun président américain n'a réussi à franchir le seuil du deuxième mandat avec un taux de chômage dépassant les 7,4 %. Obama va-t-il créer la surprise ? Pour les économistes, difficile d'y répondre objectivement. Les Etats-Unis connaissent actuellement un taux de chômage de 7,9% et une croissance de 2%. Mais malgré la détérioration de ces indicateurs économique, Barack Obama est donné pratiquement à égalité avec son rival républicain, Mitt Romney, dans les sondages. En fait, les experts estiment que dans le cas où le président Obama serait réélu, il aura établi un record puisqu'aucun président en exercice depuis Franklin Roosevelt n'a pu remporter un second mandat avec un taux de chômage supérieur à 7,4%. Mais, il ne faut pas perdre de vue la situation dont a hérité le président sortant. Le chômage est resté élevé tout le long de la présidence d'Obama. Il était de 7,8% au moment où il avait pris ses fonctions avant de culminer à 10% en octobre 2009. En une année, le taux de chômage est passé de 8,9% (octobre 2011) à 7,9% en (octobre 2012). Le président sortant tente, d'ailleurs, de blanchir son mandat. «Nous avons créé 5,4 millions de nouveaux emplois (depuis le début du mandat présidentiel), et ce matin nous avons appris que les entreprises ont embauché des travailleurs en octobre plus qu'à n'importe quel moment au cours des huit derniers mois», a-t-il clamé cette semaine. Mieux encore, pour Obama :
«L'industrie automobile américaine est de retour au sommet. L'immobilier est en hausse. Nous sommes moins dépendants du pétrole étranger qu'à tout autre moment au cours des vingt dernières années. Nous avons fait de réels progrès, mais nous sommes ici aujourd'hui parce que nous savons que nous avons encore du travail à faire.» Ce qui n'est pas l'avis du candidat républicain Mitt Romney. Le taux de chômage est resté élevé et c'est «un triste rappel que l'économie est au point mort», regrette le rival d'Obama. Pour cet ancien gouverneur du Massachusetts et homme d'affaires, «cela prouve encore la nécessité de changer la politique économique du pays». Les analystes rajoutent une couche à cette situation. Il s'agit du risque de défaut de paiement si le plafond légal de la dette publique n'est pas relevé avant fin décembre 2012. Fixée à 16 394 milliards de dollars, cette limite maximale de la dette fédérale devrait être atteinte d'ici la fin de l'année 2012, et si ce plafond n'est pas révisé à la hausse cela signifiera que les Etats-Unis seront en défaut de paiement et devront, en conséquence, opérer des coupes budgétaires automatiques, estime-t-on. La dette fédérale a été évaluée à 16 200 milliards de dollars, soit une différence de 194 milliards de dollars pour arriver au plafond. Coté programmes, les deux prétendants à la présidence des USA ont fait tout pour attirer les électeurs américains.
Pour l'emploi, Barack Obama veut créer 1million d'emplois dans le secteur manufacturier d'ici à 2016 en encourageant les relocalisations des entreprises par des mesures fiscales. Son autre objectif est de doubler les exportations pour soutenir les recrutements. De son côté, Romney voit plus grand. Il veut créer 12 millions d'emplois en agissant sur la croissance par la baisse des impôts, la dérèglementation, l'ouverture de marchés extérieurs et le développement des ressources pétrolière et gazière américaines. Pour les impôts, Barack Obama a promis de ne pas augmenter les impôts des classes moyennes. Bien au contraire, il estime même qu'ils ont baissé, en moyenne, de 3 600 dollars durant son mandat. Toutefois, il promet l'augmentation du barème pour les deux tranches supérieures à 208 250 dollars. Son rival Mitt Romney, lui, promet une réduction de 20 % des six barèmes de l'impôt sur le revenu, les taux finaux passeraient de 10 % à 8% pour la tranche la plus basse, et de 35 % à 28 % pour la tranche des revenus supérieurs à 388 350 dollars. Il veut également faire baisser l'impôt sur les sociétés qui passerait de 35 à 25 %. Enfin le budget reste un élément déterminant pour les deux candidats. Si Obama s'est fixé un objectif de réduire les dépenses de 4 000 milliards de dollars cumulés sur dix ans, Romney propose un plafonnement du budget fédéral à 20 % du produit intérieur brut, contre 24,4 % en 2012. Il souhaite même l'inscription d'une «règle d'or» dans la Constitution et l'obligation d'une super-majorité pour voter toute hausse d'impôt au Congrès.
S. B.


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