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Israël, l'impuni Etat voyou
Coupable d'avoir rompu la trêve et de massacres de civils à Ghaza
Publié dans La Tribune le 16 - 11 - 2012

La nouvelle guerre de l'Etat sioniste sur Ghaza trouve une communauté internationale bassement compréhensive des «raisons» qui ont poussé cet Etat voyou à s'attaquer à un peuple soumis à un blocus inhumain depuis plusieurs années. Israël serait en légitime défense, selon la scandaleuse déclaration du ministère britannique des Affaires étrangères ou encore celle de la Maison-Blanche. William Hague, ministre britannique des Affaires étrangères, considère que le Hamas est «le principal responsable de la crise actuelle» à Ghaza et en Israël. Pis. Il condamne «totalement les attaques à la roquette depuis Ghaza vers le sud d'Israël, menées par le Hamas et d'autres groupes armés». Même son de cloche à Washington. Le prix Nobel de la paix, le président Barack Obama, en proclamant le «droit» d'Israël de «se défendre», n'a pas trouvé mieux qu'une injonction au Hamas de «cesser ses attaques contre Israël pour permettre une désescalade de la situation» ! Dans le sillage de ces déclarations effrontées, interviennent les classiques «usage disproportionné de la force», formulé cette fois-ci par la Russie ou «la préoccupation extrême» de la France. L'Allemagne, a pour sa part, trouvé sa parade. L'Egypte doit être tenue pour responsable des agissements du Hamas. La Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, renvoie, quant à elle, dos-à-dos, la suréquipée armée israélienne et les résistants palestiniens. «Les deux formes» de violences «tuent des civils». Le porte-parole du Haut-commissariat, Rupert Colville, a soutenu que les tirs de roquettes tuent de façon «indiscriminée ; les raids aériens tuent également les civils», a-t-il insisté. Une honteuse unanimité occidentale à faire des remontrances aux résistants palestiniens agressés et un appel du bout des lèvres aux israéliens agresseurs à la désescalade ! Pourtant, les faits sont clairs. C'est l'Etat sioniste qui a rompu la trêve et c'est bien la résistance palestinienne qui se trouve, aujourd'hui, en légitime défense. Pour preuve, les premiers raids israéliens sur Ghaza remontent au 7 et 8 octobre dernier. Ils furent suivis par ceux des 13 et 14 octobre. Depuis ces attaques, la région connaît une escalade discontinue. A la veille de l'assassinat du chef militaire palestinien M. Jabari, une trêve avait été finalisée par l'Egypte. Mais l'Etat sioniste, qui ne veut aucunement la paix, a choisi d'assassiner le responsable de la sécurité à Ghaza. Chaque escalade, faut-il le rappeler, intervient suite à des exécutions extrajudiciaires ciblées de militants palestiniens à Ghaza. Une pratique ancienne de l'Etat sioniste et à laquelle la communauté internationale trouve toutes les excuses avec un appui non moins scandaleux et un matraquage médiatique prônant le droit des sionistes de massacrer un peuple désarmé. Sinon, comment peut-on comparer la machine de guerre sioniste à des tirs de roquettes sporadiques qui plus est, étaient tirées en réaction à l'assassinat d'un des chefs militaires du Hamas. Israël, qui a attaqué il y a quelques semaines, une usine d'armement soudanaise, dans un silence absolu de la communauté internationale, sait qu'il bénéficie de toutes les circonstances atténuantes. Cet Etat voyou n'a jamais cessé, depuis sa création en 1948, de s'allier l'Occident culpabilisé par le massacre des juifs dans les camps nazis. Israël sait pertinemment que tous ses crimes resteront impunis. Pourquoi donc se priver de liquider tous les responsables de la résistance palestinienne ou libanaise ? Et pourquoi, donc, ne pas s'offrir une campagne électorale aux couleurs du sang palestinien ?
G. H.

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