Medvedev soutient l'idée européenne d'un second sommet fin février Le président russe, Dmitri Medvedev, «soutient l'idée» européenne d'organiser un deuxième sommet international sur la crise financière vers la fin février, a indiqué hier une porte-parole du Kremlin citée par les agences. «Nous soutenons cette idée», a indiqué Natalia Timakova, en réponse à des journalistes en marge d'un sommet entre l'Union européenne et la Russie à Nice, (sud de la France). Elle a expliqué qu'un deuxième sommet était nécessaire puisque le président élu américain, Barack Obama, ne participerait pas au premier qui se tient depuis hier à Washington, en présence des dirigeants des grands pays industrialisés et émergents. «Il faudra aussi discuter les choses avec lui», a-t-elle indiqué. Les dirigeants européens se sont prononcés vendredi dernier pour la convocation d'un deuxième sommet «100 jours» après celui de samedi -soit d'ici la fin février- afin de faire le point sur les premières idées de réforme envisagées, une façon de presser leurs partenaires de prendre des mesures concrètes. Le président russe, Dmitri Medvedev, s'est montré très proche des demandes européennes pour le sommet de Washington, se prononçant comme eux pour une refonte du système financier international et ses grandes institutions, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. L'Alliance espagnole contre la pauvreté demande au G20 de «ne pas refonder la pauvreté» L'Alliance espagnole contre la pauvreté a demandé au sommet du G20, prévu pour aujourd'hui à Washington (Etats-Unis), de «modifier les bases du système financier international» en s'attaquant aux causes qui «empêchent le développement de nombreux pays du Sud» afin de «ne pas refonder la pauvreté». Les réformes qui seront engagées après la rencontre de Washington «devront modifier les bases de l'actuel système financier international et supprimer les mécanismes qui ont entravé l'amélioration du développement social et les progrès économiques des pays du Sud», souligne dans un communiqué l'Alliance espagnole contre la pauvreté qui regroupe plus de mille organisations sociales militant contre la pauvreté dans le monde. Pour l'Alliance, «ce nouveau système ne peut être fondé sur l'impunité des mouvements financiers de capitaux. Si l'on veut réellement éradiquer la pauvreté, il est fondamental de renforcer les droits humains, d'élargir la démocratie et d'avancer dans le développement durable». Tout en estimant que le sommet du G20 «n'a pas la légitimité démocratique pour prendre des décisions planétaire», l'Alliance exige de travailler «politiquement» pour supprimer «toutes ces structures financières et ces mécanismes institutionnels qui ont généré une croissance économique mondiale inégale et précaire et appauvri une grande partie de l'humanité durant les dernières décennies».