Le groupe russe, Gazprom a annoncé, il y a quelques jours, avoir proposé à l'UE d'accorder un statut spécial aux gazoducs transportant du gaz russe en Europe, dans le cadre du 3e paquet énergie. «Gazprom respecte toujours les normes en vigueur sur les marchés où il opère. Nous menons un dialogue avec l'UE sur l'application du troisième paquet énergie. Nous avons, notamment, proposé d'accorder un statut spécial aux gazoducs transfrontaliers qui transportent du gaz de Russie en Europe», a déclaré Alexeï Miller, P-DG de Gazprom. Cette mesure permettra de protéger les intérêts des investisseurs russes dans le secteur énergétique, européen et augmentera le niveau de sécurité énergétique en Europe, selon lui. Approuvé fin 2009, le «troisième paquet énergie» est un ensemble de six actes législatifs officiellement dénommés le «Troisième paquet» de libéralisation du marché de l'énergie. Ces textes limitent le droit des producteurs d'énergie de posséder et de gérer les réseaux de transport d'énergie. Selon Moscou, le «Troisième paquet énergie» lèse les intérêts des producteurs d'hydrocarbures et affaiblit la sécurité énergétique sur le continent européen. Le premier producteur de gaz russe, le groupe Gazprom, se dit directement visé par ce paquet. Dans un autre registre, le géant russe Gazprom a demandé à sa filiale biélorusse, Beltransgaz, d'achever en 2013 la conception d'un schéma général d'approvisionnement en gaz de la Biélorussie. Pour améliorer la fiabilité et la sécurité des livraisons de gaz aux consommateurs biélorusses, la société Beltransgaz a été chargée d'élaborer en 2013 un schéma général d'approvisionnement de la Biélorussie. Fin novembre 2011, Gazprom, qui possédait déjà 50% des actions de Beltransgaz, a pris le contrôle total de cette société de transport de gaz en rachetant, pour 2,5 milliards de dollars, le reste des actions de l'entreprise détenues par Minsk. R. E.