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Normal
Publié dans La Tribune le 19 - 12 - 2012

Qualifiée d'importante au vu des passions que suscite systématiquement tout sujet qui concerne l'Algérie et la France, la visite qu'effectue, depuis hier, François Hollande, chez nous, a fini par prendre son cours le plus «normal». Ceux qui suivent de très près le parcours et les déclarations du président français notent à ce propos que c'est à Alger que Hollande avait utilisé pour la première fois le vocable «normal». C'était en 2010, quand il disait, en tant que candidat aux primaires du Parti socialiste pour les présidentielles de mai 2012, que les Français avaient envie d'un «président normal».
Depuis, le mot lui colle jusqu'à devenir un sobriquet. Son passage, ce 19 décembre 2012, dans les boulevards et artères de la capitale, n'avait rien d'exceptionnel. Tout se passait le plus normalement du monde au sein des populations, même si des organisations de masse et autres associations-maison ont été mobilisées pour les besoins du décor. Rien n'y fait : l'indifférence a pris le dessus sur les autres considérations. Dans les artères où les populations étaient attendues par les agences des bains de foule, les gens n'étaient guère attirés !
Dans la foule, on ne peut que saisir les efforts considérables qui ont été accomplis pour festoyer sur le passage de M. Hollande. Mais, imprévu de taille, c'est plutôt l'incendie déclenché dans le local d'Algérie Télécom, si près de l'itinéraire du duo Bouteflika-Hollande, qui suscitera la curiosité des citoyens. C'est que le temps a fait son effet pour des relations algéro-françaises marquées, jusque-là, par un tropisme passionnel où se mêlent à dessein des motifs d'envie et des raisons de rejet. Au cours de la conférence de presse qu'il a animée hier, M. Hollande souligne qu'il s'agit d'un «voyage attendu, espéré, redouté et il était nécessaire non comme un aboutissement, mais comme un temps d'un nouvel âge que je veux engager 50 ans après». Mais en faisant l'effort de ne pas s'accrocher à ces «symboliques» et autres professions de foi, on se résout à la réalité qu'il n'y a rien d'exceptionnel et que «le partenariat stratégique d'égal à égal» risque de s'avérer une formule sans existence réelle.
Sur la question de la mémoire, à l'évidence, il n'a jamais été attendu de voir M. Hollande avancer sur ce terrain dans la mesure où le thème est constamment otage des querelles politiques, internes. Nous voyons mal, en effet, M. Hollande tenté de satisfaire une demande de «reconnaissance» ou de «condamnation» des crimes coloniaux avec le risque de subir les attaques de la droite française, toujours aux aguets d'une telle issue. A Alger, François Hollande a confirmé que «reconnaissance», «condamnation» et vérité constituent une affaire de système. Pas celle d'une personne. «Je ne viens pas ici faire repentance ou excuse», a-t-il répondu pour ceux qui attendent un tel geste. Sa visite, pas forcément attendue, aura cependant été partiellement sauvée par l'accord Renault. Elle reste, au-dessus de tout, une visite très «normale» !
A. Y.


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