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Vers une grève de la faim des fonctionnaires révoqués de la police
Ultime recours pour obtenir leur réintégration
Publié dans La Tribune le 25 - 12 - 2012


Photo : S. Zoheir
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili

Leur situation sociale n'arrête pas de se détériorer compte tenu du fait qu'ils restent résolument accrochés à l'idée de réintégrer leur poste. Et pour cause, d'une part les jugements rendus par les tribunaux en leur faveur et pour la simple raison que la raison voudrait qu'il en soit ainsi dans un Etat de droit, d'autre part.
Les fonctionnaires de police, au vu des décisions de justice, arbitrairement révoqués et dont la situation traine en longueur depuis plus d'une dizaine d'années se sont présentés, dans la matinée de lundi dernier, au bureau de Constantine du quotidien la Tribune afin de se rappeler au souvenir des autorités nationales, à tous les niveaux. Que celles-ci relèvent de la hiérarchie et/ou encore des institutions élues que nous n'avons jamais cessé de saisir par écrit et par des démarches physiques depuis que la machine administrative nous a broyés et continue de nous broyer», nous dira Benmeddour Abdenour, porte-parole de la Coordination nationale des fonctionnaires de police révoqués arbitrairement.
Eléments de preuve à l'appui, il étale devant nous toutes les saisines faites à l'ensemble des pouvoirs publics, à commencer par la Direction générale de la Sûreté nationale, le président de la République en passant par le ministère de l'Intérieur, le Premier ministre et le Parlement en s'évertuant à faire autant de rappels avant de passer à un niveau hiérarchique supérieur. Tout cela par respect de la chaîne hiérarchique mais aussi pour donner à chacun le temps de s'enquérir, se documenter et surtout, étudier dans le détail leurs cas.
Et s'agissant justement de cas, le porte-parole de la coordination a tenu à souligner que «le combat de celle-ci ne consiste pas à mélanger le bon grain et l'ivraie», ajoutant «qu'il ne s'agissait pas d'aller à l'encontre des décisions administratives, prises par l'administration sectorielle à l'encontre de fonctionnaires qui ont effectivement des choses à se reprocher mais de réhabiliter des fonctionnaires et seulement les fonctionnaires qui, à un moment ou un autre de leur carrière, se sont retrouvés à leur corps défendant plongés dans une ou des affaires, voire une cabale où les tenants et aboutissants ont à posteriori été éclairés par les tribunaux notamment. Cela dit, nous passons bien entendu sur les brimades que nous avons subi et qui, elles, ne sont pas réparables et ne le seront jamais».
Dans le détail, les avatars des uns et des autres parmi les fonctionnaires que nous avons rencontrés sont sidérants et relèvent de l'irrationnel et, comble de l'ironie, le deviennent encore plus dès lors que du fait de l'entêtement de l'administration sectoriel ou de la chaine de commandement on s'obstine à leur refuser réparation après que les raisons ayant précipité leur révocation l'aient été sur de simples présomptions et «…en général de laxisme en matière d'informations sur les cas de chacun de nous», diront-ils à l'unisson.
Un officier révoqué parce qu'il aurait été complice dans un trafic de drogue mais que les tribunaux ont totalement «lavé» de toutes les accusations, un autre pour «corruption» mais qui au lieu d'être traduit en justice compte tenu la gravité des faits est tout simplement écarté, une inspectrice également révoquée parce que «l'arrêt de travail médical», qu'elle a pour habitude d'acheminer, n'est pas parvenu à temps au niveau de l'institution qui l'emploie alors que justement et en ce qui concerne la pathologie dont relève ladite fonctionnaire les textes de la Sécurité sociale sont clairs sur la question,«Les dossiers déposés après les délais sont recevables», et pour cause elle est classée parmi les «affections mentales».
C'est par une de ces affections qu'est concernée B. Fatiha, inspectrice de police qui devrait donc bénéficier des dispositions de la note de service (NDS) N° 17/89 du 30.8.89 émanant de la DG de la Cnas.
Nous avons pris attache avec la direction générale de la Sûreté nationale où nous apprendrons auprès d'un fonctionnaire qui a requis l'anonymat que «le dossier en question est épineux et que les cas sont étudiés un par un compte tenu l'extrême sensibilité du sujet. Logiquement, ceux qui ont bénéficié d'un non-lieu ou ont été disculpés par la justice devront réintégrer tôt ou tard l'institution, sauf qu'il
faudrait que tout cela s'inscrive dans le cadre des postes budgétaires disponibles. Près d'une centaine de fonctionnaires réhabilités ont déjà été redéployés ailleurs. C'est-à-dire dans certaines entreprises économiques».
Quoi qu'il en soit, les fonctionnaires (parmi la centaine pour la wilaya de Constantine) que nous avons reçu lundi dernier affirment avoir épuisé toutes les voies de recours et prévoient de passer à un stade supérieur de la protestation à savoir une grève de la faim illimitée. Ils se donnent pour délai la réponse à la requête formulée au cours de la troisième semaine de décembre au président de la République. Ils rendent hommage, par ailleurs, au Dgsn qui a effectivement pris en charge leurs doléances auprès du ministère de tutelle où elles semblent toutefois demeurer sans suite.


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