Photo : M. Hacène Par Abdelghani Aïchoun Il a indiqué, à ce propos, que le cahier des charges «amendé» sera publié incessamment. Et les clubs qui se refusent à mettre en application cette mesure, en bloquant l'arrivée des investisseurs, seront de facto sanctionnés. Raouraoua a évoqué, pour l'occasion, les équipes qui vivent d'énormes difficultés financières. Il dira, dans cet ordre d'idée, que les présidents de clubs concernés ont une part de responsabilité. «On ne peut pas créer une SSPA avec un capital d'un million de dinars et en imposant le Club sportif amateur comme actionnaire à hauteur de 75% dans la société. C'est insensé», a-t-il déclaré. De plus, selon, lui, le club qui ne peut pas «assumer» cette professionnalisation, n'a qu'à revenir au statut d'amateur. D'un autre côté, le président de la FAF a signalé que le club qui a créé une entité commerciale n'est pas pour autant professionnel s'il ne dispose pas de la «licence de club pro». Lancé, il y a près de deux mois, aucune équipe, a-t-il révélé, ne s'est présentée, pour l'instant, pour retirer cette licence. Raouraoua a rappelé, à cet effet, que les 32 clubs, qui ont opté pour le statut de professionnel, dès son lancement, l'ont fait pour «bénéficier des mesures incitatives de l'Etat». Mais, comme, sur le plan administratif, les dossiers présentés étaient en conformité avec la législation, la FAF ne pouvait pas dire non. Pour lui, il n'est pas normal que certains présidents de clubs refusent d'ouvrir le capital des SSPA, mais en même temps, réclament l'argent du sponsor. «Il est fini le temps où les gens dépensent sans controle», a déclaré e président de la FAF, pour qui, «les ressources humanes qui ont gérés le football amateur ne pourront pas s'accoutumer avec le football professionnel». Il faudrait, ajoute Raouraoua, réfléchir à l'actionnariat des supporters par exemple. Par ailleurs, le conférencier a évoqué certains problèmes liés à la mauvaise gestion des ressources financières. Il indiquera à ce propos, que la FAF va publier prochainement la liste des effectifs des clubs avec les salaires déclarés des joueurs. L'homme fort du football national a signalé, à titre d'exemple, que sur l'ensemble des 25 joueurs étrangers évoluant dans le championnat depuis le début de saison, huit d'entre eux n'ont aucun temps de jeu, alors que huit autres ont disputé moins de 30% des matchs, au moment où leurs salaires varient entre 500 000 et 1 800 000 dinars. «D'autre part, chaque club a 5 à 6 joueurs locaux qui n'ont disputé aucun match», a-t-il ajouté. Pour dire que d'argent est engagé sans qu'il y soit une contrepartie. En dernier lieu, Raouraoua s'est exprimé également sur les arriérés des payements des clubs à la Cnas (Caisse nationale d'assurance sociale). Il a indiqué qu'il s'est entendu avec les clubs pour que la seconde tranche de l'aide de 25 millions de dinars, attribuée par l'Etat pour chaque club professionnel, soit versée à la Cnas. Pour Raouraoua, le chemin est encore long pour arriver à une véritable professionnalisation, mais le football national est, selon lui, sur la bonne voie. A. A.
Une visite guidée au Centre de Sidi Moussa Les journalistes et photographes venus en nombre pour couvrir la conférence de presse du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ont eu le loisir de visiter, pour la première fois, le Centre technique national de football de Sidi Moussa où se regroupe les sélections nationales depuis un moment déjà. Le Centre, qui présente toutes les commodités infrastructurelles sportives, est le lieu le mieux indiqué pour la préparation des équipes. Réalisé aux normes universelles, celui-ci dispose de plusieurs blocs, pédagogique, administratif et médical, entre autre, ainsi qu'une salle de musculation, de rééducation et de trois pelouses, dont une en gazon naturel. Cette dernière, qui n'a rien à envier aux meilleures stades européens, a été réalisée, a indiqué Raouraoua, par des moyens algériens même si la technicité (le bureau d'études chargé du suivi du projet) est Anglaise. Depuis qu'il a été mis à sa disposition, la FAF a engagé dans ce centre, inauguré, rappelons-le, par le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, le 1er mai dernier, environ 15 milliards de centimes. A rappeler que la FAF a également construit un siège à Dely Brahim. L'instance footballistique va également lancer prochainement les travaux de construction d'un hôtel haut standing. A. A.
Halilhodzic restera quelque soient les résultats à la CAN Mohamed Raouraoua a indiqué, hier, que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, restera à la tête du staff technique de l'équipe nationale quels que soient les résultats réalisés par les Verts à la CAN-2013. C'est face à la Côte d'Ivoire que les Verts débuteront la compétition le 22 janvier prochain. Même si Raouraoua signale que l'objectif tracé lors de cette futur CAN est d'atteindre les demi-finales, il a fait remarquer, néanmoins, que cela n'est pas l'unique objectif du staff. «On peut rater un objectif et réussir le reste», dira-t-il, avant d'ajouter : «En plus des résultats, il y a l'objectif de construire une équipe qui pourra être présente lors des deux prochains mondiaux». De plus, a-t-il indiqué, juste après la CAN, «il y a, au mois de mars, le début du reste des éliminatoires pour le Mondial-2014». A. A.
L'Algérie candidate pour la CAN-2019 Le président de la FAF a révélé hier qu'il s'est entretenu avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi, en ce qui concerne une éventuelle candidature de l'Algérie pour l'organisation de la CAN-2019. Il a démenti, par ailleurs, les informations qui font état de la volonté de la FAF de présenter sa candidature pour «remplacer la Libye en 2017». «Cette CAN est attribuée et nous n'avons pas le droit de nous exprimer la dessus», a-t-il déclaré. A noter que plusieurs stades sont en chantier, et d'autres le seront incessamment, comme les enceintes sportives d'Alger, Baraki et Douera, ainsi que celui de Sétif. L'Algérie compte ainsi être prête pour l'organisation de la CAN-2019.