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Afrique Asie revient sur l'attaque terroriste d'In Amenas
Dans un dossier consacré au Sahel par le mensuel
Publié dans La Tribune le 01 - 02 - 2013

Le mensuel Afrique Asie est longuement revenu sur l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) dans un dossier spécial consacré au Sahel, dans son édition du mois de février à paraître aujourd'hui. Dans un éditorial intitulé «Les enseignements d'In Amenas», le mensuel note que «cohérente avec sa stratégie de lutte contre le terrorisme, l'Algérie a mis en pratique à In Amenas les principes qu'elle n'a cessé de promouvoir sur le plan international: pas de négociation, pas de paiement de rançon». «Faire face avec détermination ou plonger la tête dans les sables chauds d'In Amenas en attendant la bénédiction d'on ne sait quelle partie soucieuse de ses intérêts immédiats et des réactions de son opinion publique, mais sans aucun égard pour les intérêts de l'Algérie, de son peuple et de tous les pays réellement engagés dans la lutte contre ce fléau», s'est interrogé le mensuel. «Pour Alger, confronté à la plus grave prise d'otages jamais enregistrée sur son territoire, et au risque avéré d'une catastrophe humaine, écologique et économique majeure, le dilemme ne s'est, à aucun moment, posé en ces termes biaisés. Car transiger avec ces assassins aurait ‘'autorisé'' de facto d'autres opérations meurtrières de ce genre», a fait valoir Afrique Asie. Le mensuel relève aussi que l'Algérie s'était préparée à affronter les débordements du conflit au Mali, qu'elle s'était employée à prévenir en favorisant le dialogue entre le pouvoir central de Bamako et les rebelles non impliqués dans le terrorisme, ajoutant qu'elle s'était également préparée à «faire face au chaos créé par l'intervention criminelle de l'Otan et de ses supplétifs du Golfe en Libye». Afrique Asie soutient également que «si, politiquement, il n'était pas question de négocier ni de transiger avec les ravisseurs afin qu'ils ne tirent aucun bénéfice de leur action
criminelle, techniquement, les forces spéciales algériennes s'étaient entourées du maximum de précautions et de garanties pour minimiser les pertes humaines». «La tuerie qui a suivi est essentiellement due aux ravisseurs. Ils ont assassiné la quasi-totalité des otages lorsqu'ils ont compris qu'ils ne pouvaient pas les emmener avec eux dans leur fuite, pour tenter de les monnayer du fin fond de leur sanctuaire malien ou libyen», affirme, par ailleurs, le mensuel dans son éditorial.
Il souligne aussi que cette opération terroriste n'a pu être improvisée en quelques jours, notant que ses auteurs «qui agissaient en kamikazes, devaient savoir qu'il ne leur serait laissé aucune autre issue que la reddition ou la mort». «Pour eux, la vie de captifs innocents et des populations environnantes, qui auraient immanquablement été affectées par l'explosion programmée du site gazier, n'entrait pas en ligne de compte. Telles étaient leurs consignes. Ils ont été entièrement responsables de ce carnage», écrit encore le mensuel qui observe que l'Algérie a réagi «en légitime défense» et qu'il ne saurait être question de «faire des agressés les agresseurs». «A In Amenas, la fermeté a prévalu. Reculer devant les terroristes, c'était les autoriser à avancer. Alger n'est pas tombé dans ce piège», conclut l'éditorial. Abondant dans le même sens dans une tribune intitulée «Le double échec des terroristes», publiée dans ce dossier spécial consacré au Sahel, Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) considère que l'attaque d'In Amenas constitue «la deuxième erreur majeure» des terroristes, après celle qui les a conduits à sortir de leur sanctuaire pour tenter une offensive contre l'Etat malien. «Ou bien ceux qui ont effectué cette prise d'otages sont idiots, ou bien, connaissant l'extrême fermeté du gouvernement algérien, ils avaient l'intention de faire de leur action un véritable massacre, mis en scène devant les caméras des médias du monde entier», commente ce spécialiste du renseignement et du terrorisme.
En effet, dit-il, «ils savaient que les autorités ne négocieraient pas. A moins qu'ils ne se soient imaginés que le nombre élevé de ressortissants étrangers parmi les otages multiplie les pressions extérieures et infléchissent leur position», soulignant que la réaction du
gouvernement algérien a «totalement annihilé leur stratégie». Eric Denécé affirme aussi que la décision des autorités algériennes d'intervenir rapidement, à la suite d'une tentative de sortie des preneurs d'otages, «a été extrêmement efficace». Il ajoute aussi qu'elle «n'a pas permis aux terroristes de bénéficier de l'écho médiatique qu'ils recherchaient, ni de préparer la mise en scène qu'ils avaient probablement planifiée», affirmant que les terroristes ont été «surpris par la rapidité de l'assaut». «Au-delà des vies humaines en jeu, les terroristes auraient aussi pu faire sauter le complexe gazier, provoquant des dégâts considérables et davantage de victimes», soutient encore Eric Denécé qui rappelle surtout que l'Algérie, ayant connu une décennie d'attentats et de massacres terroristes, «sait donc l'importance du danger et la nécessité d'y répondre». «Au demeurant, rien ne permet de dire que d'autres auraient fait mieux», conclut cet expert. Par ailleurs, et dans une longue rétrospective intitulée «Echec et mat», Hamid Zedache décrit le coup de force terroriste contre le complexe gazier et rappelle que cette opération «a tourné au fiasco en se heurtant à la détermination des autorités algériennes», ajoutant que «le pouvoir n'a pas fléchi en relevant le défi». «Hormis quelques voix discordantes et certaines postures ambiguës, l'Algérie, qui a, une nouvelle fois, assumé, en pleine souveraineté, une opération particulièrement complexe qu'elle a menée seule de bout en bout, sans aucune assistance technique de quelque nature que ce soit, a recueilli de précieux soutiens internationaux venant notamment de Washington, Londres et Paris, ainsi que de l'ONU (...) qui ont rejeté la responsabilité des pertes humaines sur les ravisseurs», rappelle le journaliste d'Afrique Asie. «Ils savent qu'ils pourront compter sur Alger pour éradiquer jusqu'au dernier les narcotrafiquants terroristes du Sahel», affirme-t-il en rapportant les écrits du journal on-line, L'Algérie patriotique, qui avertit qu'il faudrait aussi qu'ils en tirent la leçon pour cesser d'«encourager les soulèvements dans les pays arabes au risque d'adouber les islamistes radicaux comme c'est le cas en Syrie, où la France s'acharne à faire tomber le régime sans en mesurer les graves conséquences». Trente-sept (37) otages, dont un Algérien, ont été tués lors de l'attaque de Tiguentourine à In Amenas (Illizi), survenue le 16 janvier dernier. Vingt-neuf (29) terroristes ont été éliminés et 3 autres capturés lors d'un assaut donné par les forces spéciales de le l'Armée nationale populaire (ANP) pour neutraliser les terroristes et libérer les otages nationaux et étrangers.
APS


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