Photo : S. Zoheir Par Amirouche Yazid Le leader du parti TAJ, Amar Ghoul, a célébré hier la Journée nationale du martyr, fêtée chaque 18 février. Invitant à l'occasion des cadres de son nouveau parti politique, Ghoul a tenté de mettre en évidence les valeurs véhiculées par les martyrs et les moudjahidine de la guerre de libération. Comme il a tenté d'expliquer ce que les nouvelles générations devraient retenir de l'histoire du pays. C'est raté ! L'oral du dissident du MSP s'est avéré sans attrait. Encore une fois, heureux sont les martyrs qui se «reposent» loin du bruitage qu'on essaie de faire passer comme une commémoration. La preuve est dans la langue de bois d'Amar Ghoul, pour qui l'essor et le progrès de l'Algérie passeront par «l'unité des rangs et le dépassement des fausses divergences». Le président de Tajamouaâ Amel El Djazaïr souligne qu'il s'inspire de l'esprit révolutionnaire de la guerre de libération. Amar Ghoul soutient, dans ce sens, que l'objectif de l'indépendance n'a été atteint que «lorsque tout le monde a concédé de ses convictions au profit de l'Algérie». Il ajoutera que «les acteurs de l'époque ont cédé de leur appartenance politique, de leur appartenance régionale afin d'arracher l'indépendance du pays». Sur la base de cette assertion, Amar Ghoul invita l'assistance, notamment la nouvelle génération, à prendre exemple d'une telle œuvre. Amar Ghoul, qui s'est montré, par ailleurs, ennemi des divergences idéologiques, estime que l'Algérie dispose actuellement de toutes les potentialités pour amorcer une véritable dynamique de développement. «Nous disposons de toutes les cartes en main», a déclaré le chef de TAJ. Pourquoi les résultats sont en deçà des potentialités dont dispose le pays ? L'explication du dirigeant politique et néanmoins ministre des Travaux publics depuis une décennie est bancale. «Il nous reste à dépasser nos futilités», recommande le premier responsable de TAJ. Ce dernier a énuméré aussi trois conditions. La première est «la sureté et la stabilité de l'Algérie qui doivent rester parmi les constantes». La seconde «interdit à toute partie d'entraver le processus de développement du pays». La troisième évoque «la nécessité de rattraper ce qui n'a pas été réalisé, mais dans la sérénité et la rationalité». Avant l'intervention du chef du parti, la parole a été donnée au comédien Adjaimi, par ailleurs membre de la direction de TAJ. L'acteur s'est exercé, sans succès, à la poésie patriotique !