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Les cours de soutien s'intensifient à l'extérieur des établissements
Constantine
Publié dans La Tribune le 21 - 05 - 2013

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Les révisions s'accélèrent en milieu extra scolaire. Des enseignants relevant du secteur public s'y adonnent à cœur joie à quelques jours des dates des examens (Sixième, Brevet et Baccalauréat).
Les programmes sont achevés, selon la Direction de l'éducation de Constantine. A quelques encablures des examens de fin d'années, la frénésie des révisions bat son plein chez les postulants des trois cycles. Les collégiens ont achevé leur test blanc il y a plus de deux semaines. Ils sont en vacances en attendant le neuf juin, date décisive de leur passage au palier supérieur. Quant aux élèves de terminale, ils viennent de se mesurer à l'examen blanc du baccalauréat. La tradition ancrée il y a quelques années dans le secteur de l'éducation depuis l'apparition récurrente des grèves cycliques d'ordre socioprofessionnel a fait des responsables de vrais pédagogues, «indulgents» en matière de limitation des seuils des cours. Les lycées manifestent leur mécontentement à quelques mois du bouclage de l'année pour s'assurer de la pérennité de l'offre du ministère.
C'est en tout cas gagné ! «Tous les paliers ont terminé leur programme comme convenu », atteste la Direction de l'éducation de Constantine. En parallèle les cours en milieu extra scolaire se poursuivent avec des séances «privées» dispensées par des enseignants issus même des établissements publics sous les yeux des garants du secteur qui ont fini par acquiescer à ce phénomène étrange … «C'est systématique», témoigne un parent d'élève. Les candidats aux examens se ruent vers les cessions de rattrapage prodiguées par des instituteurs des trois paliers», enchaîne le même interlocuteur. L'école a-t-elle failli à sa mission ? A priori la surcharge aura affecté la qualité de l'enseignement, de l'avis des pédagogues, des parents et des élèves. Et du coup la seule échappatoire pour espérer bien finir le cursus, voire une moyenne concurrentielle ouvrant droit à la spécialité prisée, demeure ce remède. Une mode imposée par le corps d'enseignants sous prétexte de l'insuffisance du volume horaire avec des chapitres en excédent. Les élèves n'assimilent pas bien les leçons en classe. Une appréciation qui est justifiée par les professeurs qui avancent l'argument de la surcharge au niveau des salles, alors que le décret ministériel qui oblige les enseignants à assurer des cours de rattrapage dans l'enceinte des établissements est superbement ignoré. Et l'absence des associations favorise la prolifération de ce genre d'enseignement parallèle hors des établissements alors que le contrôle et l'inspection de l'académie font cruellement défaut. Malgré l'allègement des programmes et la fixation des seuils des cours à assimiler en vue des examens de fin d'année (notamment les épreuves du baccalauréat), la crainte persiste chez la plupart des candidats. «Il y a des cours compliqués en ce qui concerne les sciences, les mathématiques et les sciences physiques qui nécessitent autant de soin et d'exercice pour être assimilés. En classe, il est impossible de s'étendre pour chaque chapitre au-delà du temps imposé.
Ce qui nous contraint d'aller peaufiner les cours ailleurs», avouera un lycéen. Il en ressort à travers les trois cycles d'enseignement que les classes d'examens demeurent en quête de la formule magique afin de ne pas échouer au jour «J».Tandis que certains professeurs , les plus isolés de la sphère de la tendance «cours d'appuis», affirment que les élèves qui auront suivi régulièrement les cours en classe peuvent se passer des séances en dehors des établissements scolaires. Mis à part une révision «intelligente».Un avis qui est loin de faire l'unanimité. De fait, l'année n'est pas encore bouclée que certains établissements sont déjà désertés. Cette réalité qui s'installe. «On ne tient aucun chiffre sur le taux d'absentéisme. Mais il faut savoir que les cours ont été achevés le 30 avril et les lycéens n'ont pas tous quitté les bancs prématurément en raison du Bac blanc et les corrections qui devraient suivre ces épreuves», émet le chargé de communication de la Direction de l'éducation. Toutefois Constantine n'a pas connu autant de perturbations dans le secteur contrairement aux années passées où les grèves s'enchainaient, ce qui d'ailleurs avait contraint la tutelle à revoir la copie des
examens à travers le recours à la facilitation : fixer un seuil. Une stabilité qui a pour le moins contribué à augmenter le taux de
réussite aux épreuves du Baccalauréat. Depuis, les lycéens demeurent confiants quant aux sujets qui seront choisis et qui ne concerneront que le programme étudié.
N. H.


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