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Le FFS élit son «Présidium» aujourd'hui
Aït Ahmed est sacré président d'honneur du parti
Publié dans La Tribune le 24 - 05 - 2013


Par Amirouche Yazid
Comme attendu depuis l'annonce de son absence au rendez-vous, l'ombre de Hocine Aït Ahmed a plané ce jeudi 23 mai sur les travaux du 5e congrès du FFS qui se poursuivront jusqu'à ce soir avec l'élection d'une nouvelle direction collégiale et l'adoption de l'avant-projet de révision des statuts du parti. Les congressistes, au nombre de 1 044 délégués représentants 40 wilayas, ainsi que les invités du parti -Algériens comme étrangers-, ont dû alors se contenter du message du chef historique lu par Mohand Amokrane Cherifi, co-président de la commission nationale de préparation du congrès et potentiel candidat pour une place dans le prochain présidium du FFS, qui sera connu aujourd'hui à l'issue du congrès.
Dans ce qui pourrait être «la lettre du militant», Hocine Aït Ahmed ne s'est pas laissé emporter par la question de l'heure, qui est, de toute évidence organique, le nom de ses successeurs à la tête du parti. Son discours qui a ému les militants n'en est pas moins un regard lucide sur l'histoire du pays ainsi sur le parcours du parti qui a associé, à l'occasion du congrès, les partis socialistes maghrébins comme pour rappeler que «le Maghreb des peuples» est toujours à construire. Mais le contexte imposait bien quelques mots sur le congrès, même si l'ancien chef de l'OS a préféré évoquer davantage l'Histoire avec «un avant, un pendant et un après». Et c'est sur la base de cette conviction qu'il évoqua les 5es assises du parti, qu'il rata pour la première fois suite à des contraintes de santé sous le poids de l'âge. «Ce congrès est important, à mes yeux, comme tous les autres congrès du parti, mais à celui-ci je me retire de la présidence du parti. J'aurai voulu, j'aurai pu ou dû, ou pas su, le faire plus tôt, j'en ai souvent discuté avec des camarades et des amis, mais voilà l'histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement», écrit-il aux congressistes.
Estimant que «ce congrès se tient à un moment particulier pour le parti, pour le pays et plus largement dans la région et dans le monde», le président du FFS a rappelé la responsabilité de chacun devant l'histoire. «Nous voici donc, encore une fois, face à nos choix, face à nos responsabilités les plus immédiates et à leurs conséquences les plus lointaines. C'est en des moments pareils que l'on prend la mesure du temps qui passe, de l'histoire en marche et des peuples qui la font. L'histoire, nous ne pouvons pas, nous n'avons pas le droit de l'oublier, nous Algériens, l'histoire est toujours l'histoire des peuples qui la font», a-t-il soutenu sous les applaudissements des congressistes.
Se référant constamment au «sens de l'histoire», Aït Ahmed déclare, que «certains répondent à l'invitation de l'histoire et se hissent au dessus de leurs calculs étriqués pour être à la hauteur du moment, d'autres cèdent à la facilité, aux manipulations, aux illusions de l'instant… ». Opposant l'histoire des peuples- la vraie- à celle des pouvoirs, Aït Ahmed retrace les luttes des Algériens pour la libération du pays, ainsi que celles du FFS pour la construction de la démocratie au lendemain de l'Indépendance. Les luttes pour la démocratie, le respect des libertés, du pluralisme politique ont été ainsi engagées pour accomplir l'œuvre première, qui est l'indépendance de l'Algérie. Mais le triste bilan des 50 ans d'indépendance de l'Algérie est lâché par Aït Ahmed dans des mots qui se passent de tout commentaire en notant que, «quand, avec des compagnons de lutte contre le colonialisme et pour l'indépendance nationale, nous avons fondé le FFS, pour que cette indépendance algérienne s'accomplisse dans la démocratie, dans le respect des libertés, dans le respect de la justice sociale, dans le respect du pluralisme politique et culturel fondateurs du mouvement de libération nationale, je n'imaginais pas que cinquante ans plus tard nous en serions encore à nous battre pour défendre notre simple droit à exister». Et Aït Ahmed d'indiquer les fondements du parti en notant que «le FFS est né dans le giron du mouvement de libération nationale, ses racines politiques et éthiques plongent dans un anti colonialisme de conviction et non de circonstance. Pour le FFS patriotisme et démocratie sont inséparables. Durant ces cinquante années de lutte, le FFS a d'abord dû lutter pour empêcher qu'on piétine la démocratie au nom du patriotisme pour ensuite se battre pour empêcher qu'on piétine le patriotisme au nom de la démocratie».
Raison ainsi pour lui de mettre en avant la lutte du FFS pour la démocratie. Il dira, dans ce sens, qu'il s'agit d'«une lutte pour la consécration de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie en chaque Algérienne et en chaque Algérien, à travers des institutions légitimes et un Etat de droit qui en assure le respect, le bon fonctionnement et la pérennité. Ceci n'est pas un détail. Ceci est le socle sur lequel le reste pourra être construit. Nous devons être unis sur cela pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste».
A. Y.


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