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La «liste fermée» de Hocine Aït Ahmed
La nouvelle «instance de direction» du FFS connue aujourd'hui
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 05 - 2013

Le FFS est une encore fois «face à ses choix, face à ses responsabilités les plus immédiates», disait jeudi le président sortant Hocine Aït Ahmed dans le message adressé au 1044 participants au 5e congrès du parti, appelé à «élire» une nouvelle «instance de direction» composée de 5 membres, laquelle désignera un premier secrétaire national parmi les membres du conseil national.
La nouvelle instance de direction, qui devait être connue aujourd'hui, «est composée de cinq membres élus par le congrès national sur liste fermée au scrutin majoritaire à deux tours à bulletins secrets», selon le projet des statuts qui devait être adopté hier soir. L'on parle déjà dans les coulisses d'une «liste fermée» soigneusement choisie par le président sortant, Hocine Aït Ahmed, composée de l'actuel premier secrétaire, Ali Laskri, Rachid Halet, conseiller de Da l'Hocine, Mohamed Amokrane Cherifi, ex-ministre et proche d'Aït Ahmed, Karim Baloul, neveu d'Aït Ahmed, et Salima Ghozali.
L'ancien premier secrétaire, Ahmed Djedaï, va lui aussi présenter sa propre liste qui serait, selon toujours quelques indiscrétions (les travaux des ateliers se sont déroulés hier à huis clos et beaucoup de journalistes ont été interdits d'accès), soutenue par 17 fédérations sur les 40 présentes au congrès.
C'est dans ce climat de «huis clos» que se sont donc poursuivis hier les travaux du congrès du FFS que Aït Ahmed, qui a retracé «les cinquante ans de lutte pour la démocratie du FFS qui collent au plus près des cinquante ans de l'indépendance nationale», a voulu pourtant «ouvert». Il affirme avoir suivi «de près chacune des étapes de la préparation du congrès» et a scrupuleusement «respecté la décision prise en concertation avec la direction du parti d'impliquer au maximum, et à toutes les étapes, l'encadrement du parti et de ses militants dans sa mise en œuvre».
Eternellement présent même dans l'absence «pour cause de maladie», Aït Ahmed estime que «ce congrès est important à mes yeux, comme tous les autres congrès du parti, mais à celui-ci je me retire de la présidence du parti», souligne-t-il, non sans indiquer que l'idée de se retirer l'a habité depuis longtemps. «J'aurais voulu, j'aurais pu ou dû, ou pas su, le faire plus tôt. J'en ai souvent discuté avec des camarades et des amis, mais voilà, l'histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement», explique Aït Ahmed dont la «discussion avec des camarades» aurait sans nul doute tourné autour de «la succession».
«Pour la consécration de la liberté et la souveraineté de l'Algérie»
«L'irremplaçable» président du FFS a en outre reconnu dans son message que «les moments de passage sont parmi les plus difficiles à traverser mais ils sont aussi parmi les plus passionnants à vivre». Il parlera de la lutte pour l'indépendance et le respect des libertés, credo du FFS, fondé pour que «cette indépendance algérienne s'accomplisse dans la démocratie, dans le respect des libertés, dans le respect de la justice sociale, dans le respect du pluralisme politique et culturel, fondateurs du mouvement de libération nationale». Mais Aït Ahmed regrette que cet objectif n'a pas été atteint :
«Je n'imaginais pas que cinquante ans plus tard, nous en serions encore à nous battre pour défendre notre simple droit à exister. Nous, militants du FFS, et plus généralement, nous, Algériens», se désole-t-il, affirmant que le FFS «est né dans le giron du mouvement de libération nationale, ses racines politiques et éthiques plongent dans un anti-colonialisme de conviction et non de circonstance».
Pour le FFS, patriotisme et démocratie sont inséparables durant ces cinquante années de lutte», tient-il à expliquer, comme pour répondre aux tenants du «discours nationaliste» qui est leur seul programme politique. «Le FFS a d'abord dû lutter pour empêcher qu'on piétine la démocratie au nom du patriotisme pour ensuite se battre pour empêcher qu'on piétine le patriotisme au nom de la démocratie», a-t-il précisé tout en affichant son «indignation» quant au colonialisme et son code de l'indigénat puis à la «dictature imposée» post-indépendance.
Une fois que nous avons payé un prix terrible pour notre libération, on nous impose la dictature (tous unis dans la soumission) et on nous dit que la démocratie est un luxe, ensuite quand les peuples paient à nouveau un prix terrible pour la liberté, la justice et l'Etat de droit, on nous dit que tout ça, c'est fini, nous devons devenir des tribus et des hordes en guerre perpétuelle les uns contre les autres.
Car c'est là le cœur du problème : l'ordre brutal du monde, du capitalisme colonial, hier, et de la globalisation néolibérale, aujourd'hui, nous dit une seule et même chose : vous avez le droit d'être des peuples unis dans la soumission au colonialisme ou la dictature mais la démocratie et la liberté vous ne pouvez les vivre que comme des petites coteries, des clans, des ethnies, des sectes et que sais-je encore !», s'est-il indigné.
«A cause de tout cela, nous avons été terriblement amoindris par rapport à nos potentialités nationales. Notre richesse humaine n'a pas été moins ciblée que nos richesses matérielles. Ne l'oublions jamais quand nous analysons notre situation nationale», a-t-il ajouté, tout en précisant :
«C'est en s'informant sur le reste du monde, en analysant et en comparant les différentes situations que le peuple algérien a fait preuve de génie, de courage et d'endurance sur le chemin de la libération nationale». «La lutte du FFS pour la démocratie est une lutte pour la consécration de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie en chaque Algérienne et en chaque Algérien, à travers des institutions légitimes et un Etat de droit qui en assure le respect, le bon fonctionnement et la pérennité.
Ceci n'est pas un détail. Ceci est le socle sur lequel le reste pourra être construit. Nous devons être unis sur cela pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste», martèle Aït Ahmed, qui souhaite pour «partir tranquillement», voir le FFS devenir «un foyer militant actif et vigilant pour la construction de l'alternative démocratique dans le prolongement de l'appel du
1er Novembre et de la plateforme de la Soummam, dans le respect de toutes les luttes sociales, syndicales et politiques qui se sont inscrites pendant ces cinq années en faveur de l'émancipation des peuples et contre la dictature, la violence et le chaos».


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