L'instruction en cours dans l'affaire Sonatrach 1 a révélé la présence d'un «véritable réseau international de corruption dont les ramifications s'étendent à tous les continents», a déclaré, hier, le ministre de la Justice garde des Sceaux, Mohamed Charfi. Intervenant devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) à l'issue de l'adoption du projet de loi organisant la profession d'avocat, le ministre a indiqué que l'instruction a révélé la présence d'un réseau international qui couvre tous les continents et dont le but «est d'absorber la substance de la Sonatrach à travers des mécanismes financiers complexes visant à couvrir les crimes commis». Par ailleurs, le ministre indiquera que son département préparait un avant-projet de loi amendant la loi portant prévention et lutte contre la corruption promulguée en 2006 dans l'objectif de «consolider les règles juridiques qui permettent de lutter contre les actes portant préjudice à la communauté nationale, récupérer les deniers dilapidés et protéger les témoins et les dénonciateurs».