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L'Algérie condamne «fermement» l'acte terroriste contre des militaires tunisiens Huit soldats ont été tués dans une attaque au mont Chaâmbi (Kasserine)
L'Algérie a condamné «fermement» l'acte terroriste qui a causé la mort de huit soldats tunisiens suite à une embuscade alors qu'ils effectuaient un ratissage, lundi dernier, au mont Chaâmbi à Kasserine (Tunisie). «L'Algérie condamne fermement l'acte de terrorisme abject qui a fait plusieurs victimes dans les rangs des forces militaires tunisiennes suite à la lâche embuscade perpétrée au mont Chaâmbi à Kasserine», a indiqué mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à l'APS. «En cette tragique circonstance, nous adressons nos condoléances aux proches des victimes et nous exprimons notre pleine solidarité aux autorités et aux forces politiques et sociales tunisiennes dans leur lutte contre le terrorisme», a souligné la même source. Cet attentat terroriste, est le plus grave contre les forces tunisiennes que le pays n'ait jamais connu. Le président Marzouki a décrété un deuil national de trois jours dans le pays et appelé également à l'union nationale. La télévision a, en outre, annulé ses programmes habituels et diffusé des versets du coran et des chants patriotiques. Cette attaque qui coïncide avec l'assassinat politique du député et opposant Mohamed Brahmi, a jeté l'émoi dans la société tunisienne. Ce qui est d'essence à aggraver la crise politique. Aussi, partis et société sont entrés dans un profond débat sur l'avenir politique du gouvernement actuel, marqué surtout par les manifestations de l'opposition qui réclame le départ du gouvernement en organisant chaque soir des manifestations, à Tunis notamment. Le week-end dernier, plusieurs mouvements anti-Ennahda avaient eu lieu dans plusieurs villes du pays. Le Premier ministre, Ali Larayedh, issu du parti islamiste Ennahda, a rejeté cette revendication dans un discours très ferme, tout en promettant des élections le 17 décembre prochain. Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jarandi, «n'écarte pas la possibilité que des terroristes venus de l'étranger ou opérant dans le cadre d'agendas étrangers» soient les auteurs de l'agression qui a visé, lundi 29 juillet, l'armée nationale sur le mont Chaâmbi,Le mont Chaâmbi où s'est déroulée l'attaque terroriste, est une région fortement boisée située près de la frontière avec l'Algérie, qui a fait l'objet de plusieurs ratissages depuis la mort par balles d'un gendarme en décembre 2012. Le gouvernement a reconnu qu'un groupe armé lié à Al-Qaïda, composé de plusieurs dizaines d'hommes, était actif dans la région. Certains de ces combattants sont des vétérans de la guerre au Mali. A. R.