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Une «résidence d'intellectuels» pour la réflexion sur les perspectives des pays du Sud Rencontre «Le Sud, quelles alternatives ?» du 25 au 30 septembre à Alger
La Bibliothèque nationale d'Algérie, accueillera du 25 au 30 septembre en cours, la manifestation/rencontre «Le Sud, quelles alternatives ?», organisée dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire de l'Indépendance par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et les éditions Apic, en collaboration avec le Forum mondial des alternatives (FMA) et le Forum du tiers-monde (FTM). Les initiateurs de cet événement expliquent que «Le Sud, quelles alternatives ?» se déroulera sous la forme novatrice de «résidence d'intellectuels». Cette rencontre réunira, à Alger, des penseurs engagés et connus pour leurs publications et leur rôle d'animateurs de centres de recherches influents. Cette rencontre sera animée par de nombreux chercheurs, intellectuels et écrivains d'Algérie et de nombreux pays, dont la Chine, l'Inde, l'Iran, la Malaisie, le Vietnam, la Turquie, l'Egypte, l'Irak, le Maroc, la Tunisie, la Syrie, le Kenya, le Mali, le Brésil et le Mexique. Le coup d'envoi de la rencontre sera donné mercredi prochain à 10 h au niveau de la Bibliothèque nationale. Les travaux de la conférence débuteront sous la direction de l'Egyptien Samir Amin, «éminent penseur de l'économie politique du développement et de l'accumulation globale. Il est aussi un des meilleurs connaisseurs de l'économie de l'Afrique et du Monde Arabe», soulignent les organisateurs. Connu dès les années 1960 comme contributeur majeur aux études de développement et aux débats Nord/Sud, Samir Amin se définit comme un «animal politique» qui ne peut pas séparer sa trajectoire et sa réflexion intellectuelle de ses combats et options politiques. Auteur de nombreux écrits dans les domaines du droit, de la société civile, du socialisme, du colonialisme et du développement, il préside également le Forum du tiers-monde et le Forum mondial des alternatives. Dans la présentation de cette rencontre Samir Amin souligne : «Nous attendons beaucoup du groupe de travail qui se réunira à Alger. Nous nous situons dans la perspective d'une grande transformation à la fois nécessaire et possible tant de l'ordre international que des modes de la gestion politique, économique, culturelle des sociétés nationales qui en constituent les composantes.» Ainsi, mercredi prochain, la première journée de cette rencontre sera dédiée à la «Critique des théories et des politiques de domination» avec, notamment, les contributions d'Ahmad Aijaz, d'Inde, Liess Boukra, d'Algérie, Fikret Baskaya, de Turquie, Abdou Ibro, du Niger et Hee-Yeon Cho de la Corée du Sud. S. B.