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Feu vert de la CPI à la Libye pour juger un ex-responsable de Kadhafi
Attentat à la voiture piégée contre le consulat de Suède à Benghazi
Publié dans La Tribune le 11 - 10 - 2013

Un attentat à la voiture piégée a visé le consulat de Suède à Benghazi, nouvel épisode dans l'anarchie sécuritaire prévalant en Libye après le bref enlèvement du Premier ministre Ali Zeidan, qui doit s'adresser à la nation en fin d'après-midi. «Une puissante explosion s'est produite devant le consulat de Suède, provoquant d'importants dégâts matériels au bâtiment et au voisinage mais sans faire de victimes», a déclaré aux agences de presse le colonel Abdallah Zaidi, précisant ensuite que l'explosion était due à une voiture piégée. Le consulat de Suède est l'une des rares représentations diplomatiques encore ouvertes à Benghazi.
Ces attentats, bien que souvent attribués à des islamistes extrémistes, n'ont jamais été revendiqués. L'attentat contre le consulat de Suède n'a pas été revendiqué dans l'immédiat. Il intervient quelques jours après la capture à Tripoli d'un responsable d'Al Qaïda, Abou Anas al-Libi, par un commando américain. Cette opération a provoqué la colère de groupes d'anciens rebelles et de partis politiques et mis dans l'embarras le gouvernement libyen, qui a affirmé ne pas en avoir été informé à l'avance. Ainsi, le Premier ministre a été enlevé jeudi et détenu durant plusieurs heures par des ex-rebelles dont les motivations sont encore inconnues. Le gouvernement a annoncé toutefois que M. Zeidan allait prononcer un «discours important» dans lequel il devrait «révéler les circonstances de son enlèvement et de sa libération» et aussi exposer «les répercussions de cet incident sur l'avenir et la stabilité de la Libye» ainsi que ses conséquences «au niveau régional et international, qui pourraient entraver le développement et la souveraineté de la Libye», a précisé le gouvernement sur son site Internet. Dans un entretien, jeudi soir, à la télévision France 24, M. Zeidan a déjà accusé «un groupe politique», qu'il n'a pas nommé, d'avoir organisé son enlèvement. «C'est un parti politique qui veut destituer le gouvernement par tous les moyens», a-t-il dénoncé. M. Zeidan, présenté comme un libéral, faisait probablement référence au Parti pour la justice et la construction (PJC), branche politique des Frères musulmans libyens. Les tensions entre le Premier ministre et le PJC sont étalées en public depuis quelques semaines. En septembre, M. Zeidan a affirmé que les Frères musulmans et le PJC étaient dès le départ hostiles à sa candidature à la tête du gouvernement et qu'ils avaient accepté «à contrecœur» de participer au cabinet. Ces divisions au sein du gouvernement risquent d'aggraver la crise économique, politique et sécuritaire dans le pays. Le gouvernement fait face en particulier à une chute sans précédent de la production d'hydrocarbures, en raison du blocage mené par des gardes sur les installations pétrolières de plusieurs terminaux. Des voix s'élèvent déjà depuis quelques jours au Congrès, la plus haute autorité politique dans le pays, pour un retrait de confiance à M. Zeidan. Mais il faut pour cela réunir les deux tiers des voix, quorum nécessaire, ce qu'on n'a jusqu'à présent pas réussi. C'est ce contexte de désordre total et d'insécurité que choisit la Cour pénale internationale pour donner son feu vert à la Libye pour juger un ancien responsable de l'époque Kadhafi. Ainsi, la CPI autorise Tripoli à juger Abdullah Senussi, dont elle avait demandé, dans un premier temps, qu'il lui soit remis. Etant donné que Senussi, qui a été inculpé par la CPI de crimes contre l'humanité, va être jugé en Libye, les juges de la CPI «ont conclu que le cas ne pouvait être porté devant la Cour, en accord avec le principe de complémentarité», a déclaré la CPI. La CPI a souligné que la décision concernant Senussi ne concernait pas le fils de Kadhafi, Seif al-Islam, qui est toujours réclamé par La Haye.
L'ancien héritier de Kadhafi et d'autres hauts responsables de son régime sont accusés de crimes commis dans la répression de la révolte contre le dictateur il y a deux ans. L'accusation contre Senussi fait actuellement l'objet d'une procédure dans son pays, menée par les autorités compétentes, et «la Libye est prête et capable de mener véritablement cette enquête», ont estimé les juges. Les statuts de la CPI prévoient que la Cour ne peut entamer des poursuites contre un suspect si celui-ci est jugé de façon équitable dans son pays. La CPI a précisé qu'elle pourrait revenir sur sa décision s'il apparaissait que Senussi ne bénéficiait pas d'un procès équitable. Un tribunal de Tripoli doit décider le 24 octobre s'il va inculper Seif al-Islam, Senussi et 18 autres hauts responsables de l'ancien régime.
M. N./Agences


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