Il a affirmé, en des termes à peine voilés, que ce texte ne sera pas amendé, à court terme au moins, tout en ajoutant que celui-ci «n'est pas le saint Coran». Il est à signaler que ce débat a refait surface en raison de la fin du mandat actuel de toutes les fédérations. Ces dernières doivent organiser, normalement, leur assemblée générale élective avant la fin de l'année. Elles ont été autorisées pour cela à aller jusqu'à la fin du mois de janvier. Vingt-deux fédérations ont demandé au ministre de «surseoir» à l'application de certains articles de ce texte de loi en l'amendant, afin de permettre à certains présidents ou membres de bureaux fédéraux de se porter candidat pour une seconde fois ou plus. Pour rappel, le décret exécutif 05-405 ne permet pas aux présidents des fédérations de postuler à un autre mandat. De plus, tout candidat à la présidence doit justifier d'un niveau d'études supérieures. Pour ne parler que du football, certaines ligues de wilaya, ayant déjà organisé leurs élections, ont été sommées par les directions de la jeunesse et des sports (DJS) de leur wilaya de «refaire» les AG électives. Le ministre a déclaré, hier, en réponse à la demande des fédérations, que «la priorité actuellement est à un débat sur la crise du sport national et non sur un processus électoral». Il a également affirmé que, de toute façon, «ces élections se dérouleront dans la transparence totale». De plus, il a rappelé que ces fédérations se sont, dans un passé récent, «mises en conformité avec ce texte». Donc, elles doivent faire avec, peut-on comprendre. En dernier lieu, signalons que 35 fédérations sur les 41 ont fixé la date de la tenue de leurs AG ordinaire et élective. Par ailleurs, la Fédération algérienne de football (FAF) avait, à la fin de la semaine dernière, décidé de reporter l'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF). Une décision prise en concertation avec la tutelle, a-t-on précisé du côté de la FAF. Celle-ci se tiendra sûrement juste après l'assemblée générale élective de la fédération. Il est utile de rappeler que le président du Comité olympique algérien (COA), M. Mustapha Berraf, réclame toujours l'amendement du décret 05-405, notamment pour ce qui est des articles faisant référence à la limitation du nombre de mandats (un seul) et au nombre d'experts désignés par le MJS (30%). Récemment encore, le 25 novembre dernier plus exactement, il a animé une conférence de presse durant laquelle il a réaffirmé cette revendication. Il avait également précisé que le report de l'AG élective du COA, prévue initialement pour le 4 décembre, était une décision souveraine. A. A.