Haddadj a promis à la radio de convoquer Aït Djoudi et Hannachi dans son bureau pour leur tirer les oreilles, après leur dispute de tayabet el hammam dans la presse. Haddadj a promis à la radio de convoquer Aït Djoudi et Hannachi dans son bureau pour leur tirer les oreilles, après leur dispute de tayabet el hammam dans la presse. Je sens que ça va bien chauffer dans le bureau du président cette fois. Franchement, je donnerai cher pour assister à cette rencontre. Je suis même prête à payer ma place pour y entrer. Le top serait de devenir une petite mouche juste pour pouvoir me cacher sous le bureau de Haddadj ou sur son épaule et voir de mes yeux ce qui va se passer entre ces trois hommes. Vous croyez qu'il va les entendre séparément ou ensemble ? Vous imaginez la scène, s'il décidait de les recevoir au même moment ? Je ne suis pas sûre que le menu pharmacien soit capable de retenir Moh Chérif Hannachi et ses 100 kg si le président de la JSK venait à débarquer à Dély Brahim avec son kimono d'ancien karatéka. Il les écraserait tous les deux. Mais que va leur dire réellement Haddadj et que va-t-il faire d'eux ? Se contentera-t-il de les raisonner après qu'ils eurent tout dévoilé l'un de l'autre ? Dans ce cas, il aurait pu les appeler au téléphone pour avoir des hassanat, (voire de très nettes même !) sans faire tout ce cinéma à la... radio. Car celui qui veut faire du bien, il doit plutôt le cacher aux autres. Maintenant s'il veut faire crédible et marquer son passage à la tête de la FAF, Haddadj doit sévir sans pitié, en se basant sur ces graves accusations qui mériteraient largement l'ouverture d'une enquête. Les propos de Hemani aussi sont à prendre très au sérieux, si Haddadj veut faire les choses comme il se doit. Mais vous allez voir, les choses vont se calmer d'elles-mêmes dans les jours à venir et toutes ces gesticulations vont aller mourir dans le grand sac des affaires impossibles. Comme celles de Boussaâda, du match gagné par le CABBA à Bologhine la saison passée, ou encore de Khellidi. C'est pour cela qu'on désespère souvent dans ce beau pays. Suzanne Amokrane [email protected]