Bravo les verts, il fallait le faire. L'équipe nationale, a réalisé une grosse performance dimanche soir en parvenant à retourner une situation des plus difficiles et ce, après avoir encaissé un but à un moment où la domination des verts se faisait de plus en plus pesante sur ce match. Un véritable coup dur pour nos capés mais les protégés de Saadane qui n'ont, il faut le signaler, jamais été menés au score depuis l'entame de ces éliminatoires CAN-CM 2010, ont eu une réaction à la hauteur de leur statut de joueurs de classe mondial. En faisant preuve de maturité et de solidarité pendant tout le reste de la rencontre, ils ont réussi l'exploit de terminer ce duel sur un score qui met les pharaons dors et déjà sous pression, comme il a, à juste titre d'ailleurs, bien souligné le sélectionneur national dans sa déclaration d'après match. Par ailleurs, les Egyptiens qui se forcent d'êtres optimistes sont en réalité conscients des énormes difficultés qu'ils éprouveront à transpercer l'une des meilleures défenses du contient. L'Algérie qui n'a encaissé que deux buts dans ces éliminatoires, reste très dure à manier et ce, de l'avis des plus grands spécialistes du ballon rond. Ahmed hassen et Abou Trika les deux fers de lance de l'Egypte, l'ont eu à le vérifier lors du match aller où ils n'ont, à aucun moment pu faire bouger le bloc de l'EN, bien organisé et surtout capable de frapper fort à tout moment en contre. De plus au match retour, le Chronomètre jouera en défaveur des Egyptiens qui verront les minutes passer plus vites que d'habitude. C'est pour dire que c'est aux Egyptiens de s'inquiéter sur leur sort et non le contraire. Pour revenir au déroulement de cette partie, on doit d'embler préciser que beaucoup de facteurs sportifs et extra sportifs, ont joué en défaveur de notre onze national dans cette empoignade. D'abord, le résultat du match de l'Egypte, vainqueur samedi passé en Zambie un but à zéro, qui a mis sous pression naturelle les verts à la veille de leur important rendez vous contre le Rwanda. Les camarades de Ziani, avaient la lourde mission d'évoluer pendant 90°, tout en sachant que le moindre faux pas, serait synonyme d'adieu pour une éventuelle qualification en coupe du monde. En vrais professionnels, ils ont démontré qu'ils avaient les nerfs solides pour faire face à cette situation, il faut le reconnaître, très pénible à vivre sur le plan psychologique. Ensuite, il y a eu cette ouverture du score, alors là, stupide et pas du tout attendue des Rwandais qui est venue fausser les plans de nos internationaux. Un scénario, dont on ne s'est, sans doute, pas forcément bien préparé. Ce qui a plongé nos capés dans le doute. Pour certains, ce but hâtif des Rwandais n'a pas pesé mais pour les joueurs, c'était aussi, un autre handicap, pas évident, à surmonter. Cependant, après avoir réussi à vite se relancer par l'entremise de Ghezzal, l'arbitre Guinéen Yacouba Keita, est venu mettre son grain de sel pour compliquer d'avantage la tache des fennecs en refusant un but ce qu'il y a des plus limpides marqué par Antar Yahia à la 42°. Le ballon reprit du bout du pied par le sociétaire de Bochum, a franchi d'un mètre la ligne des buts avant qu'il ne soit renvoyé de l'intérieur de manière flagrante. Cela a eu l'effet négatif sur le rendement de nos joueurs. Ces derniers même si ils ont eu la force d'aller chercher ce deuxième but important avant la pause, ils ont évolué durant tout le reste de la partie avec ce sentiment d'avoir été lésés par l'arbitre et Dieu sait combien c'est frustrant et difficile à digérer de constater le parti prit du directeur de jeu dans une rencontre de foot ball censée être de haut niveau. En seconde période, les Rwandais qui usaient d'anti jeu, et qui ont surtout tout fait pour sortir nos joueurs de leur match, n'ont pas été sanctionnés par cet arbitre scandaleux et honteux. En dépit de tout cela, les Algériens n'ont pas abdiqué. Et leurs efforts, vont êtres récompensés en toute fin de rencontre avec une troisième réalisation signée Ziani. le maitre à jouer de l'E.N, en véritable leader de cette équipe nationale, prit ses responsabilités pour transformer le penalty obtenu à la 96° suite à une grossière faute d'un défenseur Rwandais commise sur Matmour sous les yeux de l'arbitre en pleine surface de réparation. C'est pour dire que la prouesse des Verts est grandiose dans ce duel qui aurait pu aussi se terminer par un score plus large si nos attaquants avaient fait preuve d'un petit peu plus de réalisme devant les buts. Cela étant, une autre Sélection, dite moyenne, n'aurait pas eu les ressources mentales et techniques pour renverser la vapeur. À présent, bien lotie en prévision du dernier match qu'on disputera face à nos concurrents Egyptiens, l'équipe Nationale, qui prend seule la tête du classement, doit bien préparer cette dernière étape avant Johannesburg. Moumen .A