Hier matin, les stars algériennes venues d'Europe se sont réveillées sur un beau souvenir : une soirée et une cérémonie toutes dédiées à eux et l'hommage conjugué des médias et des autorités du pays. Hier matin, les stars algériennes venues d'Europe se sont réveillées sur un beau souvenir : une soirée et une cérémonie toutes dédiées à eux et l'hommage conjugué des médias et des autorités du pays. Ce lendemain de fête a été totalement déstressé et, malgré la fatigue, le moment a été apprécié à sa juste valeur. Bougherra : «Wallah, je peux arrêter ma carrière aujourd'hui» C'est un Madjid Bougherra enchanté et le cœur léger que nous avons retrouvé tard dans la nuit, après la fin de la cérémonie. Il était exténué après les interminables sollicitations dont il a fait l'objet tout au long de la soirée, mais il était satisfait d'avoir vécu un moment historique comme en aimeraient vivre tous les footballeurs au monde. «Wallah, après tout ce que j'ai gagné cette année, je peux arrêter ma carrière et prendre ma retraite», nous a-t-il déclaré. C'est exactement la même phrase qu'il avait utilisée lorsque nous étions allés le voir à Glasgow une semaine après la qualification algérienne pour la Coupe du monde. Hier, après un sommeil réparateur, il était en forme durant l'après-midi, n'arrêtant pas de plaisanter avec ses amis. Si «Magic» a envie de prendre sa retraite, qu'il patiente encore un mois, le temps de remporter peut-être une CAN et se dire qu'il a vraiment ainsi tout eu. Matmour : «Rien ne vaut d'être reconnu par les siens» Karim Matmour, lui, a été ravi par la soirée et, surtout, par le fait d'avoir été désigné, en compagnie de Rafik Halliche, comme les deux révélations de la saison, ce à quoi il ne s'attendait vraiment pas. D'ailleurs, il ne s'attendait vraiment pas à ce que la cérémonie du Ballon d'Or soit d'une telle envergure. «J'ai été content, vraiment», nous a-t-il affirmé hier matin, alors qu'il s'apprêtait à quitter son hôtel pour rejoindre l'aéroport Houari-Boumediène. Malgré la fatigue de la soirée et le manque de sommeil, il a consenti aimablement à répondre favorablement aux sollicitations pour des photos souvenirs. Il est vrai qu'après la fin de la cérémonie, l'engouement de certains invités pour prendre des photos avec lui était si pressant que ça en devenait, à un certain moment, oppressant jusqu'à l'obliger à quitter la salle et rejoindre sa chambre, mais il n'en a pas pris ombrage. «Rien ne vaut que d'être reconnu par les siens. C'est ce que je retiens et c'est ce qui est le plus important pour moi. C'est pour ça que je vous remercie beaucoup pour cette cérémonie», a-t-il conclu. Amri : «Je me suis senti comme chez moi» Chadli Amri était visiblement content d'avoir fait partie de la cérémonie du Ballon d'Or et d'avoir été considéré comme un membre à part entière de la sélection, même s'il n'a pas été convoqué depuis un certain temps. Il a été invité à monter sur la scène avec tous les joueurs et a eu l'honneur de signer le nouveau maillot Puma de la sélection nationale au même titre que ses coéquipiers. «Je me suis senti comme chez moi», a-t-il apprécié à la fin de la cérémonie. Evidemment, puisqu'il était tout simplement chez lui. Hier, il a profité de la journée pour faire un tour à Alger et rendre visite à quelques amis, avant de rentrer en France dans la soirée, non sans (se) promettre d'être présent l'année prochaine inch'Allah à la cérémonie du Ballon d'Or, mais cette fois-ci en tant que nominé. Halliche : «Heureux de ne pas avoir raté ce moment» «J'ai dû faire un rallye pour arriver à temps.» Mouloud Halliche, père de Rafik Halliche, s'est découvert lundi soir une nouvelle vocation après avoir été un grand champion de judo : pilote de rallye. En effet, en raison du retard du vol devant le ramener à Alger, Rafik Halliche a failli ne pas être présent à la cérémonie, lui qui était concerné par deux prix : révélation de la saison et prix d'honneur pour les joueurs de la sélection nationale. Il a quand même rejoint la salle lors des dernières minutes de la fête et a pu recevoir son trophée. «Je suis heureux de ne pas avoir raté ce moment. C'est important pour la carrière d'un joueur», a-t-il affirmé. C'est dans le foyer familial, à Badjarah, que Halliche passera quatre jours, avant de partir en stage avec la sélection en France en prévision de la CAN. Quatre jours qu'il savourera certainement, comme il a savouré l'année 2009 qui lui a apporté tant de satisfactions. F. A-S.