Quand la LNF «sauve» le président Comme annoncé sur ces mêmes colonnes, le MCO fait partie des clubs interdits de recrutement par la Ligue Nationale de Football, durant cette période des transferts et cela pour deux raisons. La première, c'est le fait que le MCO fait partie des équipes de l'élite qui n'ont pas fait jouer les joueurs juniors nés en 1989, et la seconde, c'est le fait que la commission de résolution des litiges de la FAF détient un dossier de l'ex-joueur, Tarek El Ghoul, qui revendique ses 350 millions de centimes, certes du temps de l'ancienne direction, mais c'est le club, le MCO, qui est concerné, quelle que soit l'administration. Au sein de la direction du club, on annonce que la structure que dirige Mecherara pourrait permettre une dérogation spéciale au club d'El Hamri, afin de pouvoir se renforcer, mais on voit mal la LNF faire une entorse à la règle. D'autre part, avec cette décision et cette sévérité, la LNF a quelque peu sauvé le président, lui évitant un conflit avec les actuels joueurs, car un nouvel élément toucherait une partie de son argent cash, au moment où ceux qui ont fait toute la phase aller et réalisé leur boulot correctement n'ont pas encore touché leur dû.
Les épisodes Boudjenah, Aïni et Belghomari ne se reproduiront plus Cela a évité aussi au chairman hamraoui de reproduire les erreurs de l'année passée, où les trois joueurs recrutés durant la période hivernale n'ont pas apporté le plus souhaité. La preuve, ils ne font plus partie de l'effectif, notamment les deux attaquants, Aïni et Belghomari, qui avaient pour mission de faire bouger l'attaque oranaise. Ainsi, si on ne peut pas ramener l'oiseau rare cet hiver il faudra attendre l'été, au moment où énormément de joueurs, dont les anciens du MCO, seront libres de tout engagement. Ils reviendront moins cher aussi. Cette phase retour sera donc une occasion pour assainir la situation financière du club, en régularisant tous les joueurs, mais aussi en essayant de trouver des solutions pour les dettes antérieures qui empêchent le club de fonctionner normalement. Les joueurs recrutés, mis à part Daoud Bouabdellah et, à un degré moindre, Tayeb Berramla, n'ont jusqu'à présent pas donné ce plus tant attendu. Comme l'a indiqué le président Elimam, la saison prochaine il faudra être plus ambitieux, et cela passera par trois conditions, à savoir régler les joueurs, les garder, mais aussi réussir son recrutement. L. B. Le problème de l'équipement persiste toujours Comme annoncé et décrit dans l'un de nos précédents numéros, et contrairement à ce qui a été dit, le problème d'équipement et de matériel pédagogique est toujours d'actualité au sein du Mouloudia d'Oran. Le coach Mâatallah en a informé la direction dans un rapport qu'il lui a adressé. Pour le technicien oranais, il est difficle de faire du bon boulot, quand, non seulement les joueurs sont déconcentrés et préoccupés par leurs soucis financier, mais, aussi, quand il y a des problèmes minimes, comme les ballons qui manquent durant les séances d'entraînement. Les joueurs continuent toujours de s'entraîner avec différentes tenues, alors que ceux qui portent les équipements de la marque Sarson, équipementier officiel de l'équipe, portent des vêtement d'été en plein hiver. « Si on avait eu l'équipement adéquat on n'aurait jamais recouru à d'autres tenues » se plaignent les joueurs. Ces tenues hétéroclites lors des séances d'entraînement ne sont pas dignes d'un club de l'élite. Le club souffrant d'autres problèmes plus importants, à savoir le payement des joueurs, celui de l'équipement semble dérisoire ! L. B.