Mustapha Kouici était à l'apogée de sa carrière, il terminait la phase finale de la CAN 82,comme le deuxième meilleur joueur du tournoi. Mustapha Kouici était à l'apogée de sa carrière, il terminait la phase finale de la CAN 82,comme le deuxième meilleur joueur du tournoi. Il aurait dû, trois mois plus tard, participer au Mondial espagnol de 82, que nenni. On reviendra sans doute avec Kouici sur cette période, mais aujourd'hui on discutera de la CAN 82. Que gardez-vous comme souvenir de ce match contre le Ghana, lors de la phase finale de la CAN 82 ? De cette CAN, je garde de très bons souvenirs. J'étais élu comme le deuxième meilleur joueur du tournoi. Quelle était la nature du prix à l'époque ? Vous croyez, qu'ils nous avaient offert une voiture ou un chèque consistant, comme cela se fait actuellement. Non, détrompez-vous, on a reçu… si mes souvenirs sont bons, un petit trophée. En somme, un cadeau symbolique. Avez-vous encore des souvenirs du match disputé face au Nigeria ? On avait rencontré une bonne équipe du Nigeria avec des éléments comme Keshi. Je me souviens que sur le deuxième but algérien, inscrit par Assad, j'avais effectué une touche rapide qui avait permis à Salah de surprendre ses adversaires et de marquer le but qui allait couper les jambes à nos adversaires. Un but avait mis le Nigeria KO. Il y a eu beaucoup de regrets après la CAN 82, on a même dit que l'Algérie ne pouvait pas rater le trophée. Qu'en pensez-vous ? On possédait un riche effectif, des joueurs aguerris à ce type de compétition, qui s'étaient baladaient un peu partout en Afrique et qui ne craignaient plus aucune équipe. Je peux dire, sans l'ombre d'un doute, que nous étions les favoris lors de la CAN 82. Surtout que deux années auparavant on a vait atteint la finale de la CAN 80, perdue contre le pays organisateur. Serait-ce le fait que vous deviez participer au Mondial espagnol qui vous a un peu démobilisés de cette CAN ? Non, jamais. A ma connaissance, personne ne se projetait encore sur le Mondial. Bien au contraire, on s'était bien préparés et nous étions très concentrés sur cette phase finale qui s'était disputée en Libye. Je vais vous donner mon avis sur les raisons qui nous ont empêchés d'arriver en finale de la Coupe d'Afrique et pourquoi pas la gagner. On voudrai bien le savoir... En fait, c'était lors du match contre le Ghana et surtout la sortie, sur expulsion, d'Ali Fergani. A un quart d'heure de la fin et au moment où le match se dirigeait vers une victoire de l'équipe nationale, l'arbitre du match contre le Ghana sorti le carton rouge contre Fergani. Pourtant, l'ancien capitaine des Verts était connu pour sa pondération et sa sagesse ? Ce jour-là Fergani avait pété un plomb. On menait à la marque. Le score était de 2 à 1 en notre faveur. Après cette expulsion de Fergani, le match a pris une autre tournure et le Ghana a réussi une première fois à revenir à la marque, avant de mener à son tour par 3 buts à 2. C'était sur ce score que la partie a pris fin. On venait de rater l'occasion d'aller en finale. Vous ratiez la Libye en finale… Tout à fait, en finale on pouvait rencontrer la Libye qui n'était pas aguerrie à ce genre de compétition. Malheureusement, on s'est fait sortir avant la dernière étape. Il était difficile d'admettre cet échec. Entretien réalisé par Mouloud B. Cela s'est passé ce jour-là Nos handballeurs se contentent de la poule de consolation Malgré un match nul face aux Cubains (21-21) et une très courte défaite face au Japon (22 à 21), les handballeurs algériens se contenteront d'une peu reluisante dernière place dans la poule de consolation, derrière le Koweït, lors des championnats du monde disputés en RFA en 1982. Plus de 1,5 million de dinars au pari sportif Le pari sportif avait un certain engouement. Le vainqueur du tirage du 18 mars 1982 empochait plus de 155 millions de centimes. Il fallait pour gagner la cagnotte trouver treize résultats exacts sur treize rencontres, entre les Divisions 1 et 2.