Au terme d'un match où l'enjeu a primé sur le jeu, l'Angola et l'Algérie se sont quittés dos à dos, mais surtout en bons amis. Au terme d'un match où l'enjeu a primé sur le jeu, l'Angola et l'Algérie se sont quittés dos à dos, mais surtout en bons amis. Les deux sélections se sont donc qualifiées pour les quarts de finale de la CAN. Le Mali, malgré ses stars, est éliminé. C'est avec une grande prudence que les Angolais entament leur match face aux Algériens. Ils se sont retrouvés à plusieurs reprises à cinq voire six Palanquas Negras à rester cantonnés devant leur gardien. Incontestablement, les locaux craignaient quelque part cette équipe d'Algérie. Dommage, mille fois dommage que des joueurs algériens n'étaient pas vraiment dans le coup en première période, au moment où il y avait de bons coups à jouer, à l'image de Bouazza qui passera son temps à se replacer. Bien sûr, on ne peut pas reprocher aux Verts de ne pas avoir mis assez de folie dans leur jeu, car un peu crispés par l'enjeu. La ligne défensive angolaise aurait certainement été mise en difficulté devant l'habituel jeu vif des Algériens. Après le troisième but malien, à quelques encablures de là, on a joué gentiment à la passe à dix et il n'y avait plus de match. Ne faisons cependant pas la fine bouche, car après la débâcle face au Malawi, personne n'aurait parié un centime sur nos chances de qualification. Slimane B. Chaouchi : Contrairement à son habitude, Chaouchi s'est débarrassé de toute fioriture et s'est appliqué à jouer juste. Il parlera beaucoup à ses défenseurs, ce qui a évité bien des désagréments. Il a réalisé des arrêts exceptionnels, comme celui à la manière d'un gardien de hand-ball, à la 42'. Laïfaoui : Pour la deuxième fois consécutive, Laïfaoui a occupé le flanc droit de la défense. Un poste inhabituel pour lui. Bon sur l'homme, il ne fut cependant pas d'un grand apport sur le plan offensif. Il se devait de respecter les consignes du coach ! Belhadj : L'un des casse-tête qu'a eu à résoudre le coach angolais.Une bévue en tout début de match l'a rendu plus appliqué. Il fut quand même l'une des satisfactions côté algérien. Bouguerra : Egal à lui-même. C'est l'assurance tous risques des Fennecs. Il a réussi à faire le ménage plus d'une fois. Il s'en mordra les doigts à la 21', quand à un mètre de la ligne du but adverse, il tirera sur le gardien. Magic, c'est du solide ! Halliche : Légèrement en retrait par rapport aux autres défenseurs. Il assurera à merveille son rôle de libéro un peu «à l'ancienne». Il s'appliquera à effectuer des relances négociables, mais son boulot était de faire bonne garde derrière et il l'a bien fait. Mansouri : Le capitaine algérien a incontestablement réalisé sa meilleure prestation en Angola. Dans un rôle d'essuie-glace pas facile à assumer, il gagnera plusieurs duels, pour certains décisifs, en étouffant au départ les velléités angolaises. Il a encore de beaux restes et il est loin d'être «bon pour la retraite» comme le pensent certains. Yebda : Il avait un défi plutôt athlétique à relever face aux hommes du milieu angolais et il le fera avec courage. Ceci ne l'empêchera pas de donner de bons ballons à ses attaquants. Il demeure une pièce très importante dans l'échiquier de Saâdane. Ziani : Débarrassé des tâches défensives, il évoluera à la manière d'un meneur de jeu. En métronome, il distillera quelques bons ballons. Dommage qu'il ait passé un bon moment le nez dans le gazon. Les Angolais ont très vite compris que le plus grand danger pour eux, c'était lui. Matmour : Dans un registre qui est le sien, l'attaquant du Borussia fut un véritable poison pour son vis-à-vis angolais qui n'hésitera pas à le matraquer. Il a manqué d'un tout petit peu de chance sur un superbe service de Bouazza, en début de deuxième période. Bouazza : La plupart du temps transparent en première période. Il n'a pas su (ou pu) peser sur les défenseurs angolais, comme ont su le faire ses coéquipiers de l'attaque. Après les citrons, il sera plus tranchant et suite à un exploit personnel, il aurait pu ouvrir la marque à la 58'. Sa sortie est surtout due à des impératifs tactiques. Ghezzal : Il en a parcouru des kilomètres, le joueur de Sienne, et s'est battu pour négocier des ballons qui lui sont rarement parvenus dans de bonnes conditions. Même s'il n'a pas pu trouver le chemin des filets, il a eu le mérite de bloquer les deux arrières centraux angolais. ------------------ Les remplaçants Meghni : Incorporé à la 67', à la place de Bouazza, il se postera derrière les deux attaquants restants et a eu pour consignes de conserver le ballon et de le donner proprement à l'un de ses coéquipiers. Abdoun : Entré à la 88' à la place de Matmour, il a passé trop peu de temps sur le terrain pour être jugé. Slimane B